Sous la robe de l’automne
L’âme frémit des injustices,
Elles sont capricieuses,
Voulant demeurer dans la noirceur saccageant,
Les ombres voilent les lueurs levant.
La mélancolie écrase sa folie amertume.
Sous la robe de l’automne
Les feuilles attachantes
Quittent leurs branches aimantes,
Le temps médite sous la boucle saccageante
Le tracas naquit de la tristesse avortante.
La solitude peint ses moments tristes,
La toile regarde passer les couleurs pressées,
Les pinceaux font le va et le vient sur un corps caressé,
Le peintre marie ses couleurs primaires aux couleurs secondaires.
La vie continue son combat pour mieux être,
Les plumes, les mélodies, les pinceaux agissent
Rapidement avant que le déluge vienne
Emporter un monde victime, baignant dans l’interlude
La planète prie pour ses enfants, saignant
Dans la souffrance des guerres ; la fureur de la raison décide.
© Fattoum Abidi 22.10.2017.