Souvenirs
le jour s’éveille … et ce n’est pas le tien,
de Pablo Neruda,
Le cœur en exil
Le cœur en exil, la mère et l’enfant,
C’est un exode de pauvres, hagards et fatigués
Se traînant vers des pays que l’on n’a pas rêvé.
Voyageurs contraints à l’exil béant.
J’aime, triste, songeant un sommeil plus profond,
Sur les sables dorés de la terre d’Agadir,
Face à l’immense océan,
Qui lave nos sanglots d’enfants.
Ô pays d’accueil, soyez !! cette source claire et vive
Ce tressaillement de vie, cette flamme qui tremble
A l’éclosion de larmes furtives.
Il me semble que tout discute et se désassemble
Que le glaive n’a pu allé si loin, si profond
Fouiller la plaie au flanc de ceux qui doivent partir.
Mais déjà, le rêve entre deux mers, pli bagage,
S’en va à reculons vers un long voyage.
Vers des infortunes, des destins de bazar
Errance au jeu du hasard.
Ils ont emporté un peu du pays,
Un peu d’ocre rouge, dans des poches bien remplies
Ils ont bu un peu des sources claires
Eau qui bondit entre les pierres
Ils sont sur un chemin de galère, un chemin de survie
A reculons, à regrets,
Laissant d’innombrables secrets.
Ô deuil, mémoire d’une génération; le souvenir obscurci
accourt comme l’oubli.
J’aime ma terre et ces jours d’été où le soleil brille haut
Faisant sillons dans la chair de nos fils virils et beau.
Le goéland vole dans le vent fou et murmure ivre,
Faisant rêver l’enfant poète le nez dans un livre.
Mais ce qui éclot à l’âme,cette plainte déchirée
Sans fin, d’une vague arrière, chahutée
Qui rend le deuil captif dans un rond de lumière;
C’est la douleur encagée dans une profondeur amère.
La terre est pleine de la moisson des hommes,
Nous avons le regard tourné vers le meilleur que nous sommes.
merci pour votre fidélité
j’aime bien votre écriture, mais ici je me suis un peu perdu (fautes d’accords et de sens)
mais bon, puisqu’il plait, ce n’est pas important ce que dis.
Toutefois, il mériterait votre relecture ; souvent, je me corrige, sachez-le !)
pour qu’il soit un bijou, (Laissant sous la terre qui les cachent d’innombrables secrets.=?????)
bien cordialement
oliver
Toujours un énorme plaisir de vous lire Georges.
Merci
très beau rempli de profondeur et sensibilité as always !!!
Touchant et émouvant poème