La nuit – Georges Cambon

La  nuit têtue trompe ma raison

Dans le fracas  de l’enclume

Nous avons clos la fenaison

Tant la douleur se consume.

J’ai posé sur ton épaule nue

Un rêve comme une île rebelle !

 

L’étrangère a la taille menue

Du songe, jeté sur la dentelle.

Tout autre maudit sa destinée

Á l’écume d’une confidence

Sur des lèvres encore butinées

Vogue l’appel d’un son usité.

Peu m’importe que soit si dense

Oh ! Frileuse,  cette autre éternité !

 

© G Cambon

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