La contingence du crépuscule – Laurelise Chalzib

La contingence du crépuscule – Laurelise Chalzib

Quand le soleil se fut assis sur l’arrondi du mont

Pas le moindre frémissement

Ces faibles influences lumineuses

Ce déploiement ténu, rougeoyant

Dans l’encadré de la portière, celle de Pénélope

Ce déploiement, Fit qu’elles se turent.

La tombée du jour advint

Dans une méditation silencieuse.

En- deçà du halo, la zone sombre

Apaisante, reposante après la clarté.

Ce fut pour l’une le moment de l’extraction

Celui où à la faveur de l’obscurité

La séparation permet la sortie de l’ivresse

Emancipation lointaine, refus du vertige;

Seuls épars quelques vestiges évanescents

Prêts à fondre, notes sensibles sur la portée invisible

Il n’y eu pas d’occurrences encore moins de déploiement

La concordance disparut avec le soleil derrière le sombre versant

Car dans les plis se niche la non-parole

Le refoulé du refoulé, le taiseux du non-être

Le mutique de la pureté du désert

Scripta volent, verba manent……

En- deçà, à la faveur de l’obscur

La nuit se sera épandue

Telle une douce enveloppe, une tendre caresse

Elle aura couvert sans hâte ni rancoeur

La descente vers la ville

Dans une différence absolue.

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1 Commentaire
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Véronique Monsigny
Membre
27 mars 2016 19 h 33 min

“le soleil a rendez vous avec la lune…”, quête éternelle de l’astre lumineux qui ne parvient qu’à imprimer son reflet sur sa belle… mais sans lui, la lune serait invisible ! Merci Laurelise pour ce beau poème qui nous parle de la ronde des jours.