Il s’attachait à la paille de la vie
Il s’attachait à la paille de la vie
Il ne voulait pas perdre la belle
Mélodie de l’espoir, il envoyait des ondes
Positives à son âme.
Lors de la communication avec l’ami poète,
Il s’exprimait avec une amertume,
La silhouette du silence
Etait là, couvait l’espace vide de ses tristes ondes.
Il s’attachait à la paille de la vie
Il voulait rester dans l’espace
De l’immortalité, il regardait la lumière
De l’existence, sa tête ne voulait pas dormir dans une tombe.
Lorsqu’ on s’habitue à un ami poète,
Artiste ou autre, oh la mémoire
N’accepte pas son départ,
Même si l’ami est virtuel, il devient réel,
Depuis l’amitié émotionnelle,
On pleure la mort cruelle,
Et la maladie était incurable.
Un de nos piliers a quitté la vie.
La mémoire visuelle et intellectuelle
Revient, remue, pleure, se révolte,
Puis elle se confie à sa plume,
Engagée, elle notait, note et notera la souffrance des émois.
© Fattoum Abidi – 13.9.2018
Très beau poème sur ce que vivent les personnes atteintes de maladies incurables dont les forces s’etiolent peu à peu jusqu’au dernier souffle, la respiration est comme à travers une paille dans les derniers instants.
Merci de vos lectures et de vos commentaires
Mes amitiés
Fattoum.