Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
Lorsque le jour s’est endormi
Quand le soleil trouve un répit
Que les yeux se ferment sans bruit
Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
Des gouttes de ciel étoilé
Scrutant l’espérance voilée
Dans le silence de l’ennui
Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
L’ombre d’un cauchemar maudit
Surgit soudain de la pénombre
Comme une silhouette sombre
Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
Quand la mémoire dévisage
Leur insolite paysage
Tout replié dans un étui
Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
Leurs images couleur de songes
Ôtent les masques du mensonge
Quand le réel nous éblouit
Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
Descentes aux enfers sans freins
Ou courses poursuites sans fin
Quand la peur tourne en circuit
Il pleut des rêves en pleine nuit
Ils traversent mon parapluie
Parfois souriants ils se posent
Blottis sous mes paupières closes
Leur imaginaire me séduit
Il pleut des rêves en pleine nuit….
Mais j’ai fermé mon parapluie
Il pleut des rêves qui s enfuient….
A l infini sont leurs produits
Et mis en boite comme des biscuits
Jamais de trêve ils sont gratuits
Pleins de désirs souvent fortuits
D’infimes indices qu’un sens déduit
Des livres ouverts si peu traduits
Mais j’ai fermé mon parapluie
Le jour se lève les rêves me fuient…
.
©Martine senetaire
Que les mots pleuvent s’ils sont jolis comme ici!
Un très beau texte. Tout y est pour plaire : continuez à faire pleuvoir de tels rêves poétiques…
bravos pour ce poème… jolie plume
Oliver