Heure sublime lumineuse ô grâce passagère
Royaume miraculeux sous mon pouls palpitant
Mirage de merveilles de beauté pure imaginaire
Ouvre la porte encore jouons à faire semblant
Comme en pleine mer tous ces courants glacés
Tous ces silences au creux des mots qui tuent
J’étais partie ailleurs dans un monde étranger
Pâle et triste de cent âges me voici revenue
Ce cœur bizarre a toujours le même bleu
Si bouillant en dedans si paisible au dehors
Un feu géant furieux qui n’explose pas encore
S’accumule de folie chaque jour quelque peu
Elle chante, écoute le chant qui la dévoile
L’enfièvrement tapi sous les notes féériques
Extatique joyau d’une rivière d’étoiles
Perle toujours intacte des abysses lyriques
Puissant embrasement sillage de magie
Elle s’épuise puis renaît prolixe de ses dons
Enflammant l’auditoire du prodige de la vie
En chanson son cœur se livre par abandon
Heure sublime lumineuse ô grâce passagère
Royaume miraculeux sous mon pouls palpitant
Mirage de merveilles de beauté pure imaginaire
Ouvre la porte encore et oublions le temps
Merci pour cette belle introduction poétique Val !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes…
Mes amitiés,
Alain