Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais – Val Reval

     

Ni ce moine bossu des temples sacrilèges

Glissant silencieusement le long des couloirs sombres

Espérant châtiment pour la faute coupable

D’avoir uni le pain à quelque friandise

Ni cet autre étourdi d’un inconscient blâmable

Du rêve miséreux de parures dorées

Baisant par convoitise la divine main levée

Arborant chevrotante l’anneau si précieux

Ni cette coiffe lugubre aux lectures passionnaires

Renonçant à Vie sienne pour habiter une autre  

Cerveaux de carnaval des esclaves sans âge

 

Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais.

 

       Fière muraille lorgnant falaise aux plus forts ouragans

Puissante fille d’Athena dans sa bravoure juste

                Vaillante et volcanique d’art d’air et de beauté

Les épreuves t’ont vaincue décuplées par l’absence

Ces mots hier généreux condensés dans des cases

Une carence lassitude a su te taire fragile

Aux répliques sacrées de mages prophétiques

Debout dans la pénombre pour la postérité

Révérends solidaires de croyances endémiques

Menaçant de l’enfer les tristes réfractaires

À l’absolu bonheur telle fièvre narcotique

D’éperdument céder à l’improbable espoir

De n’être point seuls au monde.

Retrouve tes esprits tel le peintre son esquisse

 

Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais.

 

© Val Reval – 23/11/2017

 

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Val Reval (49)

Ecrire est pour moi une urgence qui se manifeste à toute heure.

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Invité
30 novembre 2017 12 h 53 min

Merci et bravo Val pour ce texte merveilleux à lire dont les images sont belles et captivantes
Mes amitiés
Fattoum.

Invité
26 novembre 2017 19 h 41 min

J’aime beaucoup ce texte Val.
Fort et profond, plein d’espoir
Un bonheur à lire
Merci et bravo Val
Bises

Chantal

O Delloly
Membre
26 novembre 2017 19 h 35 min

Texte poétique redotable de sa profondeur
qu’il m’a plu de lire et relire
merci Val
Bise
Oliver

Invité
23 novembre 2017 11 h 24 min

Bonjour Val,
La fresque des êtres humains n’est pas belle à voir.
La recherche de l’être unique est à faire.
Très beau texte.

Adrien.