Ni ce moine bossu des temples sacrilèges
Glissant silencieusement le long des couloirs sombres
Espérant châtiment pour la faute coupable
D’avoir uni le pain à quelque friandise
Ni cet autre étourdi d’un inconscient blâmable
Du rêve miséreux de parures dorées
Baisant par convoitise la divine main levée
Arborant chevrotante l’anneau si précieux
Ni cette coiffe lugubre aux lectures passionnaires
Renonçant à Vie sienne pour habiter une autre
Cerveaux de carnaval des esclaves sans âge
Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais.
Fière muraille lorgnant falaise aux plus forts ouragans
Puissante fille d’Athena dans sa bravoure juste
Vaillante et volcanique d’art d’air et de beauté
Les épreuves t’ont vaincue décuplées par l’absence
Ces mots hier généreux condensés dans des cases
Une carence lassitude a su te taire fragile
Aux répliques sacrées de mages prophétiques
Debout dans la pénombre pour la postérité
Révérends solidaires de croyances endémiques
Menaçant de l’enfer les tristes réfractaires
À l’absolu bonheur telle fièvre narcotique
D’éperdument céder à l’improbable espoir
De n’être point seuls au monde.
Retrouve tes esprits tel le peintre son esquisse
Aucun d’eux ne ressemble à toi que je connais.
© Val Reval – 23/11/2017
Merci et bravo Val pour ce texte merveilleux à lire dont les images sont belles et captivantes
Mes amitiés
Fattoum.
J’aime beaucoup ce texte Val.
Fort et profond, plein d’espoir
Un bonheur à lire
Merci et bravo Val
Bises
Chantal
Texte poétique redotable de sa profondeur
qu’il m’a plu de lire et relire
merci Val
Bise
Oliver
Bonjour Val,
La fresque des êtres humains n’est pas belle à voir.
La recherche de l’être unique est à faire.
Très beau texte.
Adrien.