Lentement qu’elle
S’avance
S’estompe la lumière
Les chimères ne se montrent pas le jour
Hagarde au cœur pur,
Mais préfèrent
Ses fruits
Pour le bonheur de tes peines
Ou tes douloureux plaisirs
L’aurore se courbe vers l’échine
Pour que vienne
La nuit
Douceur nacrée en offrande
De volupté parsemée.
Alors que rage
Gronde le ciel
Enfant mort-né et plein de vie
Seuls les ténèbres triomphent
Insignifiante candeur qui dégorge
Comme enfante la mer de l’écume
Chimères abreuvées ravalent leur nuit
Prend le jour et aspire ton horreur
Éternité
Ne sera que doutes
Au temps l’attente
Au silence le bâtis
Car demain à grands pas
Les enfants grandissent…
©Rosa K
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Merci beaucoup Oli et Alain !
Rosa, votre émotion est grande…
merci pour ce partage
Oli
Merci pour cette belle introduction poétique Rosa k !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Au plaisir de vous lire.
Bien à vous,Alain