VOYAGE AU HAVRE – ANDRÉ NOLAT
(Il y a très longtemps que j’ai rédigé ce texte à la hâte dans le train au retour d’un voyage qui n’a pas, hélas, tenu ses promesses.)
« Au dehors la rue s’allume
Jaune, orange ou canari.»
Louis Ducreux
*
Ville multiple et grise et trop géométrique
Où ne reste plus rien de ce qui faisait rêver
Dans la rue des Galions aux lanternes magiques
Soufflées par le flot rouge des bombes éclatées.
Mais c’est là, Cathie, que je t’ai retrouvée
Tes yeux d’aigue-marine, fardés comme le ciel,
M’ont délivré soudain du terrible sommeil
Où la vie malfaisante me tenait enchaîné.
La rose a refleuri que je croyais fanée
Ton rire a retenti dans la rue Michelet
Le soleil a percé les vagues de fumée
Et le train attendait qui nous a emportés.
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belle page à relire de temps en temps ………..mais rien ne change malheureusement
laurrent
merci de ce partage;
Un jour, une ville, une femme = un amour
Une ville est tellement plus belle quand on y rencontre celle que l’on aime. Merci de nous le rappeler