La main posée sur la vitre,
Un de ces jours de chagrin
J’ai dépassé la nuit qui m’habite
De cet horizon inerte, indifférent
Et en ce jour de chagrin
Je te cherche inconsciemment
Bien au-delà de moi-même
Ne sachant plus, tellement je t’aime,
Lequel de nous deux est absent.
La main posée sur la vitre
Je voyage toujours dans le silence.
Mes pensées s’effritent
A survivre à l’absence.
Nos yeux ne se renvoient plus la lumière
Qui d’une seule caresse
Me dévoilait à toi, tout entière.
Me plongeant dans cette ivresse
Savourant ta douce présence.
Un de ces jours de chagrin
Où mes yeux fixent le néant
J’ai dépassé ce monde réel
Me suis tournée vers l’océan
Fredonnant ce doux refrain.
Alors que ma voix doucement chancelle
Que les mots dans ma gorge se bâillonnent
Je suis retournée dans cette nuit qui m’habite
Attendant simplement, que mon cœur désaffectionne.
Aimer sans réciprocité n’est pas cruauté pour coeur plein de bonté mais il doit profiter lui aussi de la gaité , ce chagrin il doit le surmonter …Un coeur chagriné et la poétesse a si bien su le dessiner …Douce soirée Gyslaine :)
Il y a comme ça, chère amie, des moments de spleen, que, paradoxalement, seule l’absence de l’être cher, remplit. Faut-il s’en attrister davantage ou bien se dire : “cela m’a permis de le retrouver autrement” ? Là est la question.
Merci, chère amie, pour ce partage poétique émouvant..