Un de ces jours chagrin – Gyslaine LE GAL

Un de ces jours chagrin

La main posée sur la vitre,

Un de ces jours de chagrin

J’ai dépassé la nuit qui m’habite

De cet horizon inerte, indifférent

Et en ce jour de chagrin

Je te cherche inconsciemment

Bien au-delà de moi-même

Ne sachant plus, tellement je t’aime,

Lequel de nous deux est absent.

La main posée sur la vitre

Je voyage toujours dans le silence.

Mes pensées s’effritent

A survivre à l’absence.

Nos yeux ne se renvoient plus la lumière

Qui d’une seule caresse

Me dévoilait à toi, tout entière.

Me plongeant dans cette ivresse

Savourant ta douce présence.

Un de ces jours de chagrin

Où mes yeux fixent le néant

J’ai dépassé ce monde réel

Me suis tournée vers l’océan

Fredonnant ce doux refrain.

Alors que ma voix doucement chancelle

Que les mots dans ma gorge se bâillonnent

Je suis retournée dans cette nuit qui m’habite

Attendant simplement, que mon cœur désaffectionne.

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Ilef Smaoui
Membre
13 novembre 2016 20 h 41 min

Aimer sans réciprocité n’est pas cruauté pour coeur plein de bonté mais il doit profiter lui aussi de la gaité , ce chagrin il doit le surmonter …Un coeur chagriné et la poétesse a si bien su le dessiner …Douce soirée Gyslaine :)

Brahim Boumedien
Membre
13 novembre 2016 16 h 43 min

Il y a comme ça, chère amie, des moments de spleen, que, paradoxalement, seule l’absence de l’être cher, remplit. Faut-il s’en attrister davantage ou bien se dire : “cela m’a permis de le retrouver autrement” ? Là est la question.

Merci, chère amie, pour ce partage poétique émouvant..