Pour qui sont ces brouillards qui cachent l’horizon ?
Ils dessinent d’un coup un nouveau paysage
Que traverse parfois un oiseau de passage
Témoin silencieux d’un monde furibond !
Mon cœur, tout chaviré, tel un bateau qui coule,
Est un fétu de paille accablé par le sort.
Pourra-t-il, quelque jour, arriver à bon port
Tant le flot furieux le bouscule et le roule ?
Quand vient le souvenir des temps qui sont passés,
Comme ils sont longs et lourds, ces soirs de lune sombre
En un affreux gâchis dont on ne voit que l’ombre,
Que fait le vent du nord, des rêves envolés !
Pour retrouver enfin une porte accueillante,
Combien faudra-t-il donc de jours de désespoir
Pour nous sortir du fond de ce monde si noir
Par la route qui va si durement montante ?
Le ciel est bas et noir, triste comme un trépas,
Et l’azur des hier a chu dans la géhenne.
C’est l’heure de partir en emportant sa peine,
Oubliant le bonheur qu’on ne connaîtra pas !
L’écriture et le bricolage ont toujours été mes passe-temps favoris. N’étant plus apte pour le deuxième, je me contente du premier ! Que ce soit dans le genre du roman ou de la poésie.
J’ai commencé la poésie vers mes quinze ans mais je ne sais pas ce qu’est devenu le cahier de l’époque ! A vingt ans, je me suis lancé dans un roman mais l’édition d’un premier roman est chose difficile. J’ai trouvé un éditeur qui m’a arnaqué comme au coin d’un bois. J’ai payé et il n’a pas vendu un seul exemplaire ! Je les ai récupérés et, suite à une bonne critique des «Nouvelles de Versailles» auxquelles j’avais envoyé un exemplaire, j’en ai vendu environ 150 par les libraires de ma ville et, surtout, du porte à porte. Puis j’ai été pris par mon travail. De plus, l’édition d’un roman est problématique et chère !!!!, Dans la trentaine, je suis revenu à la poésie en tombant sur un site de poésie sur lequel je suis venu et où j’ai découvert que la poésie n’était pas simplement des pieds ! Une professeure qui est sur ce site mais que je ne nommerai pas par discrétion lui laissant ce soin si elle le désire, m’a appris la prosodie. J’en suis donc arrivé à écrire sans doute assez bien cette fois, puisque cela m’apporte quelques satisfactions, certes presque uniquement personnelles, en ayant déjà eu plusieurs prix même si très peu entraînent une manne financière. Mais l’un a quand même consisté en l’édition du recueil en compétition, alors…
Je pratique plutôt le classique même si je fais parfois de la poésie libérée, c’est suivant l’inspiration du moment. J’accepte volontiers les critiques à condition qu’elles soient constructives. Il faut toujours chercher à progresser, alors… Donc, n’hésitez pas, si vous voyez une bizarrerie quelque part, à me la signaler. Merci d’avance.
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Ce brouillard nous pénètre d’une grande tristesse mais que ce poème est Beau ! bonne journée à vous et retrouvez vite le soleil !
Colette
que c’est beau l’alexandrin dans le brouillard !!
une réussite poétique ce poème, grand merci de ce partage