PROPOSITIONS pour les ateliers de janvier 2022

1// composer en débutant votre texte par un de ces vers ; libre de forme :

:::: Il était si beau ce matin-là … début a

::::: Toi, qui connais si bien …. début b

:::: je n’avais jamais croisé …. début c

::::: J’aurais dû me méfier …. début d

;::: ce matin j’ai rencontré … début e

 

2 // composer en terminant votre texte par un de ces vers :

:::: Ainsi se termine l’histoire .  fin a

::: je sais ce n ‘est qu’un au revoir . fin b

;;; si seulement je t’avais cru … fin c

:::: mais tu n’es pas revenu … fin d

;;; tout est devenu noir … fin e

vous pouvez mêler les propositions un début et une fin dans votre composition , à votre choix en précisant quel est le mélange choisi au départ de votre œuvre
ex début f et fin e …

ou ne choisir qu’un début et finir à votre goût

ou  ne prendre  qu’une fin   et débuter comme il vous plait

toute combinaison est possible avec  toutes les propositions de l’atelier

3 //// inspirez vous de ces images pour composer deux quatrains ou plus si vous êtes très inspirés !

image A , en longeant la barrière

tableau de Kent R. Wallis du 10 01 1945

 

image B Le moulin

image C/ écrire ….

IAfficher les détails de l’image associée

image D   un si beau ciel

 

image E  allaitement  tableau de Vladimir Volegov

 

 

4 //  écrire un “bouts rimés”* de 16 vers avec ces rimes :

sans déplacer l’ordre

églantines // enfantines

raison// floraison

calices // délices

coi // Pourquoi

encore // aurore

grésil // avril

heure // pleure

et petite devinette en plus

trouver l’auteur de ces rimes et le poème allant avec..

AUTRE sélection de rimes num 2

belle  toi  rebelle moi

confuse nous accuse  genoux

hardie fleurs mélodie  pleurs

empire trahir soupire mourir

 

 

*

 

*un  bouts rimés  est un poème réécrit à partir d’un autre poème d’auteur connu  dont on ne garde que les rimes

Si celui -ci ne vous convient pas , vous pouvez  en choisir un autre à votre goût et utiliser ses rimes.

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Martyne Dubau

Martyne Dubau (104)

Je suis née à Bordeaux et je vis toujours dans ma Nouvelle et belle Aquitaine depuis ce jour là..
J'écris pour ne pas mourir, comme le chantait Anne Sylvestre .
Pour exister par mes mots, laisser une trace ; pour oublier aussi les difficultés de mon quotidien car la maladie est dans ma vie depuis plus de vingt ans ; elle me fait trembler, souffrir, pleurer, pour la supporter j'ai retrouvé le gout pour l'écriture et le dessin , laissé de côté pour la vie de famille;
j'écris mes maux avec mes motsje dessine sur mes silences , je les habille de couleurs, les déguise de fantaisie, en un mot ma philosophie est « bleutitude » !
Le bleu est ma couleur et le papillon mon animal totem !
J'aime les vers classiques et la prosodie dont j'ai commencé l'apprentissage en 2008 avec passion et assiduité , mon écriture est donc classique mais j'aime aussi le libre et la prose, je m'amuse à tenter les différentes formes de poésie. J'ai participé à de nombreux concours internationaux et obtenus plusieurs premiers prix
Je suis directe et franche dans mes ressentis, ne vous en offusquez pas ; ils sont parfois un peu trop «  brut de pomme »comme on dit, mais mon cœur n'est que gentillesse et partage, j'aime aider et conseiller je n'y peux rien , je suis comme ça !
Tant que la maladie me le permet , je poursuis mon apprentissage et je transmet mon petit savoir , le partage est un plaisir qu'il ne faut pas se refuser .

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35 Commentaires
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Alain Salvador
Membre
16 janvier 2022 19 h 48 min

image E

La tétée

Elle donne le sein à l’enfant
Pour qu’il soit fort et qu’il soit grand
Qu’il soit un tombeur de ces Dames
Beaucoup de charme auprès des femmes

Elle donne le sein à son fils
Un sain repas un vrai délice
Quand il sera devenu homme
“Monsieur” il faudra qu’on le nomme

Elle donne le sein c’est banal
Ça ne sera pas au journal
Une maternelle attitude
Un doux moment de plénitude

A.S.

Lucienne Maville-Anku
Membre
15 janvier 2022 8 h 09 min

Naguère, au temps des églantines,
J’avais des peines enfantines.

Mon cœur se gonflait sans raison
Sous les lilas en floraison.

À respirer les chauds calices
Je goûtais d’amères délices;

Sous les étoiles, pâle et coi, Je pleurais sans savoir pourquoi.

Et maintenant, je pleure encore
Le long des soirs, comme à l’aurore;

En hiver, sur le banc grésil,
Sur les roses pendant [l’avril]1,

Mes larmes tombent à toute heure :
Mais je sais bien pourquoi je pleure !

de Catulle Mendès (1841 – 1909).

https://arbrealettres.wordpress.com/2016/04/11/naguere-au-temps-des-eglantines-catulle-mendes/

Alain Salvador
Membre
14 janvier 2022 13 h 52 min

image D un ciel si beau

Le Soleil se couche à l’horizon d’un fleuve insouciant, cours d’eau Royal anarchique et insolent.

Force tranquille en cette fin de journée d’hiver, remis d’un étiage d’été si bas que je l’ai crû le voir mourir, je voyage au fil de ton courant, ma Loire, à travers les plaines de ton val jusqu’à l’océan libérateur de tes eaux.
Des eaux qui peuvent être dévastatrices lorsqu’une crue printanière et soudaine vient inonder tes berges et les remodeler.

Je suis comme toi, ma vie coule et je ne puis remonter le cours de ma vie, alors je regarde en aval, aveugle sur ce que seront mes lendemains. Quel sera mon océan? Qui a-t-il pour moi derrière cet horizon qui s’illumine de mille couleurs en ce magnifique crépuscule… J’ai bien un espoir mais je n’ose encore y croire.

Un héron traverse le ciel, je voudrais ce soir ne plus me poser de questions et laisser de côté mes émotions. Demain il fera jour.

A.S.

Alain Salvador
Membre
12 janvier 2022 22 h 03 min

image A

La palissade

Quelques planches entrecroisées, des herbes folles à ses pieds, une vieille peinture écaillée, puis quelques éclats de bois.

Seule elle est le long du chemin, elle sert à quoi l’on ne s’en souvient plus. Elle devait être la limite entre liberté et enclos.
Une peinture verte qui doit dater, puis quelques éclats de bois.

Elle commence ici et finit là, quelques mètres de bois l’on ne sait pourquoi. Un bouquet de fleurs séchées accroché, une peinture verte écaillée, puis quelques éclats de bois.

Plus beaucoup de monde pour se rappeler qu’un matin d’avril il y a quatre-vingt ans, ont sifflé quelques balles tirées par des soldats bottés dans deux corps de braves fermiers qui ne demandaient qu’à vivre en paix et à s’aimer.

Restent quelques éclats de bois.

_____
Si l’adjectif “quelques ” est en répétition, c’est une volonté de ma part. Je trouve qu’il donne une idée vague aux évènements évanouis au fil du temps.

Alain Salvador
Membre
11 janvier 2022 15 h 15 min

image B le moulin

Soufflez-moi la passion que je tourne mes ailes

Femmes de cinquante ans ou jolies demoiselles

Je veux moudre mon grain poussé aux champs d’amour

Je sais être sérieux avec un peu d’humour
__

Les bras tendus en croix je recueille le vent

De vos désirs charnels venus des temps d’avant

Laissez-moi vous séduire assouvir vos envies

Mêlons nos mélodies dans un hymne à nos vies

Alain Salvador
Membre
9 janvier 2022 1 h 45 min

image C un peu moins noires

J’écris sur le tableau ‘’amitié ‘’
Nul besoin de trouver ma moitié
Simplement quelqu’un qui soit entier
Une amitié scellée au mortier

J’écris comme je crie en silence
L’espoir qu’arrive la providence
Cette envie de combler ton absence
Mon besoin de sentir ta présence

J’écris les mots feutrés de l’amour
Demain au lever d’un nouveau jour
Viendra s’installer dans un bonjour
Celle qui restera pour toujours

Alain Salvador
Membre
6 janvier 2022 9 h 59 min

image C

Écrire c’est crier en silence sur le tableau noir de sa vie. C’est la craie qui glisse et crisse telle une plainte déchirante venue du fond de l’âme meurtrie ou du cœur déchiré.

Écrire en blanc sur un tableau noir des choses noires lorsque l’on saigne à blanc.

Écrire en larmes de rage ou de désespoir; écrire comme on hurle sa révolte ou l’on pleure son chagrin.

Casser la craie en appuyant trop fort puis se retirer sur la pointe des pieds pour que le silence s’unisse à la solitude.

A.S.

Alain Salvador
Membre
4 janvier 2022 22 h 22 min

exercice 1 “a” avec 2 “a”
___

Il était si beau ce matin-là
Dans son noir costume de marié
En chemise blanche et cravaté
Souliers bien cirés, montre gousset

Il était si gai ce matin-là
Un œillet bleu à la boutonnière
Les murs étaient recouverts de lierre
Au repas œuvrait la cuisinière

Il était confiant ce midi-là
La mariée devait être en retard
Cherchait-elle ses gants ou son foulard
Mais il n’était pas encor trop tard

Il était en pleurs cette nuit-là
Il avait eu du mal à y croire
Sa promise a sauté dans la Loire
Et ainsi se termine l’histoire

A.S.

Alain Salvador
Membre
4 janvier 2022 15 h 58 min

Exercice 4 (sauf la devinette et pourtant ces mots me parlent)

Dans les ronciers aux églantines
Parmi les chansons enfantines
La nature a donné raison
Au printemps et sa floraison

Un bon nectar plein les calices
Fait partie des meilleurs délices
A les goûter je reste coi
Sans me demander bien pourquoi
J’en veux toujours et plus encore
Je boirais de l’aube à l’aurore

Si dehors tombe du grésil
C’est bien normal au mois d’avril
De bonne humeur et de bonne heure
Je me lève et jamais n’en pleure

Alain Salvador
Membre
3 janvier 2022 17 h 27 min

Toi, qui connais si bien quel homme je suis, sais-tu combien grande est ma peine quand le soir nous nous quittons dans d’interminables “je t’aime”.

Toi, qui à travers mes yeux a la beauté d’une Reine, dans ta grandeur et dans ta grâce, sais-tu combien grande est ma peine de me trouver si loin de toi et ne pouvoir te serrer dans mes bras.

Toi qui es la chaleur de ma vie, la douceur qui caresse mon âme, sais-tu combien tout mon cœur saigne quand le soir arrive notre ultime “je t’aime”… Je sais que ce n’est qu’un au revoir.

Alain Salvador
Membre
2 janvier 2022 14 h 27 min

On va se mettre au boulot Tyna 📋🖋️