Nos 7jours astraux ☺ en aveu – Rémi Vandersmissen

Bonjour, lundi maigre Comment va mardi gras, pas trop déçu ?

Tant bien que mal, mercredi,  pas encore déchu Tu diras à jeudi, que cela urge

De la part de vendredi, qui nous revendique De se préparer samedi, à l’alternative réalisable

Pour la fête de notre avènement, de dimanche

 

Bonjour, lundi maigre

Dis-moi, toujours aussi ♥ intègre, à tes tours de manège, malgré les inévitables anagrammes du ménage

Pour sûr, tu dois indiscutablement être bien luné(e), à chaque récolte de miel

Pour le peu d’abeilles, qu’il nous reste, malgré les nombreuses révoltes décharnées…

Je suis tous les jours, ébloui par tes quatre marées,  en un seul double tour d’horloge

Certes, même par distraction, il n’y a plus de quoi se marrer, de tous leurs leurres, négociés en loge

Puis-je te promettre la Lune, sur laquelle nous n’aurions, pas encore dansotté?

 

Comment va mardi gras, pas trop déçu ?

Ma foi, ma ♥ déesse, depuis bien avant la loi martiale, pas beaucoup moins, que sur Mars en détresse

Dis, t’en as pas marre, de tes giboulées, traités insensés, ingérences, et belligérances ?

De te mettre les pieds cadenassés, à leur cadence en décadence…

Dans des plats égoïstement agrémentés, à l’indifférence dégradante?

Les martiens, ne seraient-ils pas plutôt des intraterrestres, menacés d’engloutissement ?

Les descendants des dix tribus dissidentes, à nos dieux-têtes-creuses, va-t-en-guerre,

Quoi qu’il en soit, nous sommes encore certes, très rétrogrades à l’immortalité de naguère

 

Tant bien que mal, mercredi,  pas encore déchu

Je ne puis, ne pas en avoir cure, de ton baromètre ardent, pressé comme toi, de l’usufruit de l’énergie infinie gratuite

Leur dieu du commerce s’adonne à tout dé-fossiliser, à réduire notre planète en cendres

Je n’ose imaginer, ce qu’il adviendra, le jour qu’il n’y aura plus rien à détruire, ni à vendre…

Tellement septique au mercurochrome, ou obscurantiste à leurs bourdonnants drôles de drones

Soi-disant, messagers des dieux, lesquels seraient incapables de parler par eux-mêmes

Ça c’est, quand même fort…, les degrés de l’échelle sociale, vaccinés au mercure…

Tu diras à jeudi, que cela urge

En un seul quatrain peu jovial, tous les jours, même les semaines de quatre jeudis, quitte à parler tout(e) seul(e)

Par Jupiter, tonnerre d’un très vieil ordre mondial, ricanant de ce que le vivant devienne mortifère

À quoi bon ces anneaux d’alliance, pour quatre fois, dix mille enfances, sacrifiées à l’ordinaire

Transformés en crèmes éthiques,  rien que par leur étiquette cosmopolite

Écolage au mensonge polychrome, ou en tous les cas, de la non-véracité, ou traçabilité

De leur vapeurs en chambres, il n’y a pas photos aucunes, toutes se seraient évaporées par les tabatières…

De la part de vendredi, qui nous revendique

En ce jour consacré à la déesse de l’♥ Amour, et afin d’un peu consoler les mariés et les contrariés

Les contraint(e)s à la monotonie : métro qui se traine, boulot qui se freine,  casino en guise d’étrennes,

Pourquoi-pas rajouter avant le dodo, une sieste de monogamie,  afin de remplir les orphelinats…

De nombreuses thérapies, d’occupation oisive, sont proposées  aux célibataires ramolli(e)s

Ni même les Gays et les Sottes, suite au traité de Lisbonne, oseraient s’essayer au négationnisme,

Hypocrisie de notre corpocratie patriarcale, semant la pagaille, au détriment de tous les rois en désarroi

Quelle veine avons-nous eu, de mériter telle reine, qui devrait pourtant avoir le choix, d’enfanter sans erreurs ?

De se préparer samedi, à l’alternative réalisable

Pour les sympathiques années sabbatiques à venir, où l’on aura mis fin aux infernales saturnales

Veille de notre résurrection, sans insurrections nécessaires, si ce n’est celle de reconnaître notre propre ♥ merveille

De renaître à l’invitation, qui nous fut donnée,  bien avant que l’on ne s’endoctrine à notre endormissement…

Téléchargeable en notre ♥ for intérieur, dès l’instant où l’on prend conscience, de notre potentiel divinement créateur

De notre chacun(e) être, tout un univers en soi, tou(te)s uni(e)s en une seule et même foi, loyaux à notre mission

S’initier à l’unisson, devenir copie-conforme, de notre lumière créatrice, ne créant par symbiose, que de belles ♥ choses

Pour la fête de notre avènement, de dimanche

S’endimancher  à ne plus être le (la) piètre peintre de ciels enfumés, entrecoupés de chemtrails

Les Soleils brillent pour tous les mondes,  intras, comme extras, etceteras, créations en perpétuelles érections

Ne plus jamais se battre, contre qui ou quoi que ce soit, mais par contre, s’ébattre à jamais, pour toujours par ♥ Amour

Pour une autre humanité possible dès ce jour solaire, dès lors, que nous osons ♥ croire, à nos réelles aptitudes

Par habitude ou béatitude à l’attitude, y-as-tu songé, à notre savoir en veille, de pouvoir singer notre Soleil?

Lequel, de nos sept jours astraux en aveu, devin inné de préscience, aurait pu oser deviner,  notre divinité en devenir ?

 

Bonjour, lundi maigre Comment va mardi gras, pas trop déçu ?

Tant bien que mal, mercredi,  pas encore déchu Tu diras à jeudi, que cela urge

De la part de vendredi, qui nous revendique De se préparer samedi, à lalternative réalisable

Pour la fête de notre avènement, de dimanche ☺

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