Fulgurante fièvre de ces soirs solitaires
Les lucioles pâles se rassemblent pour se fuir
Le couvre-feu sonne le glas
Un saule pleureur pour le dessert d’un soir salvateur
Si tu ne vois pas ses soupirs en filigrane c’est normal
Ils étiquettent les saisons sous les combles du gras grenier
Un panier de tulipes fraîches qui attendent patiemment d’être humées
Triste seuil délaissé autrefois volubile
Tes poumons racornis se déhanchent en grinçant
Obscurité sans complexe grâce aux larmes bleues de demain
Les heures de la nuit se bousculent et s’inondent en convulsions visqueuses
Puis s’évaporent en prière désormais archivée
Chaque jour c’est hier un peu plus
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Y aura-t-il une amelioration
À la situation
Semble le passé présent
Le présent quant à lui passé…
Va-t-on avancer au lieu de régresser…
🪶
“Les heures de la nuit se bousculent et s’inondent en convulsions visqueuses
Puis s’évaporent en prière désormais archivée
Chaque jour c’est hier un peu plus”
Bel écrit. Merci.
“Chaque jour c’est hier un peu plus”
J’adore !!!