Cœurs en berne – Lucienne Maville-Anku

Cœurs en berne

Tant de verre de lampes volent en éclats
Tant de lampes de verre s’éteignent

Tant de corps vivants tombent
Comme des plantes
Des fleurs qui fanent

Comme des mèches
Qui brûlent
Et s’évanouissent

Tant de sang
Et de sangs qui coulent
Et coulent encore
Partout

Nos cœurs ne peuvent
Qu’être en berne

©Lucienne Maville-Anku, 28 juillet 2016 (extrait de “Pour la Ville de Nice”)

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (739)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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4 Commentaires
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Colette Guinard
Membre
4 février 2021 10 h 05 min

la haine appauvri l’esprit,c’est le cancer de l’âme qui fait couler le sang!

Alain Salvador
Membre
4 février 2021 8 h 42 min

“Rien ne pourra justifier la haine
Et le sang qui coule telle une fontaine”
Ces vers je les ai écris en septembre dernier dans “la gêne”,, et je les récris de nouveau…