Tel un souffleur de verre, j’aurais aimé t’étirer, te sculpter, te ciseler comme un artisan poète soufflant l’objet désiré dans le fond sonore du brasier, où coulerait un ristrette très serré, bu à petite lampée en rêvant de baiser tes lèvres au goût de café, café dégusté dans la chaleur brûlante de tes formes esquissées puis solidifiées au fond de l’atelier
Les portes se refermeraient silencieusement dans l’espace d’un temps qui n’existe pas, pour l’odeur ristrette de mon désir passionné, oubliant le dehors carnassier des convenances liquéfiées
Tel un souffleur de rêves j’ai aimé, j’aime, et j’aimerai, ne plus entendre, ne plus parler, pour mieux t’étirer, te sculpter, te ciseler dans les draps satinés d’arabesques suggérées puis réalisées à l’antre de la petite mort, le ristrette savouré sucré sans jamais te lasser jusqu’à en redemander, jusqu’à me supplier que cela ne s’arrête jamais
Cet infini désir, plaisir, d’être étirée, sculptée, ciselée aimée tel le modèle d’un souffleur de verre dont le rêve susurré à l’angle de tes fossettes caressées, à l’aube de ton regard impressionné dans un tableau de Monet, peignant une tasse de ristrette renversé sur une nappe lors d’un déjeuner, sensualité d’un amour épuisé de jouissance
Qui a souri, sourit, et sourira toujours, tous les jours dans ton désir enfin incontrôlé de rester enlacée dans les bras aimanté d’un souffleur de vers, adoré
Crédit image : maître versificateur Le zebre@tous droits réservés. 2016
Tiens quelqu’un de poli, qui répond aux appréciations …. Assez rare pour le souligner ….
Dommage … L’inspiration est là, l’alexandrin fait défaut … Certes passons sur la “Cabrelisation” des temps du verbe aimer et la répétition du mot “ristrette”, sinon tout est réuni pour former un super poème … Allez, au travail !!! Vous allez sortir un chef-d’œuvre !