P L A I N T E
De rage et de dépit
L’oiseau ouvre ses ailes et s’enfuit
Sauvant sa peau
Abandonnant son nid
La mort dans l’âme
Le cœur brisé
La main de l’homme est arrivée jusqu’à lui
Et l’a pourchassé sans répit.
Il s’élève haut et interroge le ciel
« Toi ciel, qui vois tout, il lui dit
Où pourrais-je trouver un hameau
Ou rien qu’un petit îlot
Qui soit désert et loin de tout
Que je puisse faire mon nid
Et prétendre à la vie
Moi et mes petits ?
De peine et de chagrin
Le ciel s’assombrit
Et il répondit :
« L’homme a tout atteint
De ses pieds, il a tout détruit
De ses mains, il a tout sali
Nul ne peut lui échapper
Rien n’est épargné.
De rage et de dépit
L’oiseau disparait à jamais
Et l’on n’entend plus parler de lui
Désertant la terre
Qui n’est plus qu’un champ de guerre
Où nul n’est à l’abri.
.
©Nordine Chebbi – 24/10/2018
Très beau poème et un cri tacite pour la protection de la nature, elle est violée et usée par l’Homme destructeur.
Et pourtant la nature est source de bonheur et de bien-être de chaque être
merci mon ami Nordine de ce partage au nom de notre planète et de ses enfants muets.
Douce nuit
Mes amitiés
Fattoum.
Beaucoup de vérités, l’homme, le plus grand destructeur sur cette planète, mais hélas, nous devons faire face à notre propre vilénie, savoir apprécier la nature, essayer de s’améliorer et de devenir peut-être qui sait, un jour, un être meilleur. Amitiés poétiques.
Un chétif petit oiseau peut dire tant de choses, très émouvant et évocateur.