NULLE DOULEUR NE DURE – Sandrine Coudert

NULLE DOULEUR NE DURE

Il suffit d’une lettre
pour changer la douleur en douceur
il suffit peut-être d’être assez souple a toute heure
je vais voler le L dans le dictionnaire

Et je vais ajouter des c
Je vais chercher dans le grenier
Tous les mots remplis de ces choses
Qui nous rappelle notre enfance
Si vive si joyeuse
Si insouciante si heureuse
Ou le temps n’existait pas
Mais on était tout le temps content
On ne se posait pas la question De savoir si le bonheur était là
Puisqu’il était en nous
Attaché à chaque pas
Nos seuls chagrins d enfant ôn les noyait
Dans les bras de ceux qui maintenant sont trop absents
Il n’est jamais vraiment trop tard
Pour toujours être un enfant
Ce temps-là tout était si différent
On voudrait bien se projeter là-bas
Dàns ce pays où on ne pleurait pas bien longtemps
Où on vivait le présent
Et pouvoir prononcer la formule magique idéale
Pour transformer le L en c

Ce serait un bouleversement phénoménal
La moindre des douleurs
Se transformerait en douceur
Ce n’est pas si compliqué que ça

On n’oublie pas tout ça
Én ce temps-là
Au moindre chagrin
quelqu’un vous prenait dans les bras
Et on pouvait pleurer
Tout ce qu’on voulait
Personne ne nous jugeait
Ôn s’adjugeait la liberté
d’être aimé
Cômme un nouveau-né
Vous souvenez vous
on pouvait recevoir des trésors de tendresse
Qui doucement venait à bout de la moindre tristesse
Remplacée par une douceur dans le cœur
Une chaleur que rien ne pouvait ôter
C’est bien ce temps-là
Où on pouvait compter sur ses réservoirs de câlins
On trouvait dans ces mains adorées
Celles qui nous avaient dès la naissance caressé
Et tout au long de notre vie consolé
C’est rassurant de savoir que ce sentiment
Pour toujours restera dans le coeur
C’est quand le corps souffre
Én manque de souffle
De ne plus pouvoir toucher humer ce parfum bien particulier
Celui de sa maman
Qui est en nous imprimé
Il est auréolé ce temps
Des sentiments bouillonnants de l’enfance
Mais toujours si présents
A la mémoire en permanence
On peut toujours imaginer
Qu elle soit tout simplement dans la pièce d’à côté
Et qu’elle n’attend que nous pour se manifester
Alors il reste ces mots depuis toujours qu’ôn aime
Leurs sons dont
Ôn fait des chansons
Des chants qu ôn aime
Une musique cajoleuse
Une berceuse tous ces airs qui apaisent
Ôn trouve les mots très précis
Qui disent sans détour Combien l’amour à bien réfléchir
Cause autant de chagrin
Que du joie à vivre
Et que pour rebondir
Alors il faut courir
A n’en plus finir
Après ces mots sacrés
Car insufflés par Dieu
Ceux qui expriment la joie partagée
Le bonheur d’être en vie
Espoir le répéter
Comme un refrain qui regaillardit
Le temps lui ne saurait mettre un frein
Pour nous empêcher de grandir
Simplement il suffirait de trouver d autres cœurs à conquérir
Y jeter dans le fônd
l’ancre et voir fleurir
Ce sentiment qui nous fait ressurgir
Tant de bien finalement épanouir
A Dieu qu’il est difficile d’être humain
Eprouver tous ces sentiments
C’est si troublant
Comme ôn aimerait
Se reposer au creux de sa main
Il nous dirait tout n’a qu’un temps
Laisse le te révéler
Ôn ne peut vivre en occultant ses sentiments
Il faut continuer à vivre mais autrement

Nulle douleur ne dure
Sans elle tout est doux à toute heure
Sandrine COUDERT
TDR

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