L’orphelin – Nabil Khennous

A se pardonner il ne fut jamais très enclin
évitant soigneusement de saluer son chagrin
les clos lendemains où il croisait son chemin.
Des autres à lui le sauveur blanc immaculé
du lilas de sa mère qu’il ne put soigner
au pardon d’un départ qui le trouva prostré.
L’odeur d’une perte avant qu’elle ne survint
l’amenait à se protéger de certains desseins
et au banquet de l’amour il renonçait au festin.
Il est dit que ce qui n’est point cherché n’est trouvé
comme son regard prisonnier de souvenirs dilués
dans l’ombre des buissons aux épines acérées.

.

Qu’il est parfois difficile de trouver son chemin.

Carzou Jean - Personnage sur fond orange - Catawiki

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Nabil Khennous

Les Fleurs de Vent (11)

Le temps incertain tout comme l'amour qui va et vient, vivre pleinement et en conscience une vie d'homme, quelle gageure! Je suis un escargot sans ailes qui observe la danse colorée des papillons recouvrant le ciel tandis qu'un chœur entonne un chant de miel. La vie sourit à sa sœur, ensemble filles de l'amour et du temps qui s'enlacent et se délassent.

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