Sur une île perdue,
au milieu de l’océan,
j’ai trouvé une plage,
aux abords fleuris et colorés.Soudain, entourée de rhododendrons,
j’ai aperçu la plus belle des fleurs,
toute nimbée de blanc,
au visage diaphane. Auréolée de lumière,
Elle était assise devant un parterre,
faisant tâche mauve sur le sable gris,
La main posée sur sa chevelure d’ébène. Elle ressemblait à une fée,
et derrière elle, on pouvait voir,
derrière le massif de rhododendrons,
apparaître la mer. Dans le ciel, quelques nuages sombres;
tentaient de s’échapper, tandis que le soleil,
sortait de son lit en les repoussant,
pendant qu’il montait à l’horizon. Le paysage était de toute beauté,
et l’aurore prenait fin,
tandis que l’astre du jour projetait,
une raie lumineuse sur la surface aqueuse. Mon regard restait rivé,
sur ce que je trouvais ,
la plus belle des fleurs,
napée dans sa robe blanche. Un pan de cheveux s’étalait,
sur son épaule, son visage se releva.
Elle m’aperçut
et ses yeux croisèrent les miens. | Sur une île perdue,
assis sur une plage,
isolée et bordée de fleurs,
j’ai plongé dans un rêve.Pendant un instant,
au lever du jour,
j’ai vu la plus belle des fleurs,
fée de l’innocence et de l’amour. Une douce brise soufflait,
et nous caressait le visage,
tout en faisant onduler,
sa tignasse sombre. Le jour arrivait à son zénith,
une douce chaleur nous pénétrait,
il faisait bon vivre,
assis sur le sable chaud. Elle me fit signe d’approcher,
me sourit, et ses yeux,
semblaient pénétrer les miens,
me faisant fondre, comme neige au soleil. A l’arrière, on entendait le clapotis des vagues,
qui venaient lécher le sable chaud,
le criaillement des mouettes,
qui venaient s’ébrouer. C’était une journée de rêve,
que j’entrevis dans ma nuit,
un songe, qui m’avait bercé et fait rencontrer,
pour un moment, la plus belle des fleurs. |