Elle s’appelait Gwendoline,
avait une chevelure couleur d’ébène
qui flottait au vent et j’en suis tombé amoureux,
sans oser l’approcher.
Tous les jours, je l’apercevais
assise sur son rocher, le regard mélancolique
et tourné vers la mer.
Par tous temps, chaque jour le soir,
elle revenait et semblait attendre
je ne sais quoi, en sondant l’horizon,
le regard tourné vers la mer.
Elle restait, là assise
jusqu’à ce que la nuit tombe, et parfois,
par temps clair, je voyais sa silhouette se dresser,
éclairée par la pleine lune.
Un jour, je fus surpris par son regard tourné vers moi.
Elle me fixait étrangement
de son beau regard sombre;
et mon cœur chavira.
Elle s’appelait Gwendoline,
et par une belle nuit d’été,
nous connûmes notre première nuit d’amour
et nos premières étreintes.
Les vagues clapotaient doucement
en léchant la roche,
la lune jetait une douce lumière
sur nos corps enlacés.
Elles s’appelait Gwendoline;
c’était un amour de vacances
qui un jour, à la fin de l’été, disparut de ma vie
en gardant ses secrets,
pour ne plus laisser qu’un doux souvenir
qui persiste encore aujourd’hui.
Eric de la Brume
Le 10 septembre 2015
Très joli texte poétique
Amitié
Chantal