Le soleil se meurt devant moi et elle me fuit.
Orphée s’endort dans les volutes de la nuit.
Entre nous, s’installent désespoir et ironie du sort.
Notre silence, sera sûrement notre cri le plus fort.
C’est lui qui résumera ces années à faire semblant.
Toutes celles, où vous alliez retrouver votre amant.
Alors belle madame, n’errez plus dans mes songes.
De grâce, gardez vos rumeurs et vos mensonges.
Un jour vous êtes pile, l’autre vous devenez face.
Qu’attendez vous de moi, pour suivre votre trace ?
Je laisse au gré des flots, le bateau de ma tristesse,
abandonné là, sans amour et sans feu de détresse.
Je suis un saltimbanque posant des mots par ci par là.
Additionnant mes sentiments, à ce que vous n’êtes pas,
une femme aimante, fidèle et digne de porter mon nom.
Courrez, ne vous retournez pas et traversez ce pont.
Vous ne soulagerez point mes maux madame Sophie,
tout juste aurez vous réussi à briser, un peu ma vie.
Rejoignez sans attendre le coche de cet homme mystère,
qui n’en est plus vraiment un, mon cher monsieur Molière.
j’aime cet esprit 17 em, il épouse parfaitement vos mots, je trouve d’ailleurs que pour d’autres mots ce temps est parfait…
belle opposition d’un style posé et raffiné et d’une colère orageuse et destructrice… c’est beau et la force du sentiment n’en n’est que renforcé. Merci Chris !