Assis sur la terrasse du café de flore
Le regard perdu, vide, à moitié mort
Un café à la main écrivant quelques vers
Mon regard prit un chemin de travers
.
Descendant d’un fiacre élégante toute fluette
Une belle inconnue au regard vert et discrète
Vint s’asseoir à une table non loin de moi
Est ce pour elle un hasard, juste un choix ?
.
Nos regards se croisent, serait-elle gênée
Mes yeux l’apprivoisent, va-t-elle s’abandonner
D’un signe de la tête et d’un sourire je la salue
Je sens qu’elle me plaît, m’as-t-elle vraiment vu ?
.
Immobile et coi, je n’ose pas lui adresser la parole
Pour notre époque cela lui semblerait trop frivole
Nous sommes au temps de la belle et grande élégance
Sans autorisation impossible de rentrer dans la danse
.
Cette danse, spirale infernale de l’amour
Qui par malheur parfois ne dure qu’un jour
A le mérite d’exciter l’ensemble de nos sens
Madame, ouvrez moi vite votre carnet de danse …
.
©Chris Mady – 05/09/2019
Bravo à vous pour cet écrit d’une autre époque. Belle après-midi. IRIS
Joli texte ! Belle époque ! A bientôt sûrement !
J’aime beaucoup! Bravo, ah le regard des femmes au café !
Que c’est joli, juste envie de revenir à cette époque. On en redemande
Anne
J’aime bien la mélodie des mots mais par contre, je ne perçois pas le rythme. Cà m’intrigue !
magnifique partage et de belles images. Merci pour ce beau voyage !
un fort joli texte… on aimerait en entendre la musique. Au plaisir de vous lire à nouveau…