Entre les rues de la nuit – Fattoum Abidi

Entre les rues de la nuit

 

Entre les rues de la nuit, je plie le  temps triste

La température est glaciale  et les âmes ronflent,

La raison dort et la sagesse est écartée,

Où l’amour de soi éponge l’amour de l’autre.

 

La nature prie pour une humanité  sage,

Les libertés sont intimidées et elles veulent se manifester.

La stratégie est écartée d’une sagesse renouvelée,

La pluie pleure la bêtise humaine qui tue des gens nobles et rebelles.

 

Dans l’espace de la nuit mon corps se positionne,

Mon âme écrit ses soucis et le coq prie,

La colombe de la paix elle se repose,

Et elle se ressource pour un voyage de causes nobles.

 

La sagesse  propose aux hommes politiques,

De discuter les meilleures stratégies pour une société meilleure,

Et non pas  de se bagarrer pour garder ou pour obtenir une place,

Politique dans le gouvernement ou dans le parlement.

 

Entre les rues de la nuit la sagesse erre,

Et la raison se ronge les ongles,

Car la justice est écartée et la noblesse,

Est bafouée, le coq prie et le monde est dans une insomnie bleue.

 

 Le loup dépose sa plainte entre les bras de la nature,

Dans une sérénité il dénonce la déforestation,

D’une nature importante où se réjouissent tous les êtres,

Vivants qui remplissent les poumons de l’oxygène du temps.

 

 La lune écoute la plainte d’un loup divin,

Il cherche un air sain,

Les gens polluent une nature

 Qui donne la beauté et la santé pour un monde serein.

© Fattoum Abidi 26.1.2016.

Nombre de Vues:

5 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

2 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Véronique Monsigny
Membre
26 janvier 2016 9 h 32 min

“La nature prie pour une humanite plus sage”
au dela des rimes et des vers, se cachent des pepites et celle ci est magnifique. Merci Fattoum pour cette metaphore de l’hivers ou tout se repose et se recree. Esperons que la Nature vaincra et unissons nos fois !