Désir matinal
(Toile de Béatrice Merlier)
Je reste sur la merci de l’assis,
immobile souffle de l’amour,
le dos endormi par l’hiver
je flâne sur tes lèvres,
le flanc étourdi dans la nuit
je suis à la merci du désir…
La rosée d’un matin
se couche sur la soie,
un pull étiré sous les mains,
te voilà mon rayon vert,
te voilà gémissante déjà
au sein tendu de mon amour.
Si tendresse s’égrène ainsi,
tu trembles dans la pénombre
et l’heure sur la ligne s’allonge…
le pain chaud croustille,
sur les airs, les volutes de thé
s’élèvent dans un rêve doré.
Sous la pluie le silence est lent,
assis sur le dos de l’aurore,
l’hiver s’oublie dans l’attente
d’un rayon vert sur tes lèvres
soufflées par l’amour naissant
d’un homme que tu désires …
…désires toujours dans la marée haute de nos tourments
C’est tres beau ! Merci de participer avec talent à la diversité de nos talents et de nos inspirations ! Au plaisir de vous lire encore
C’est toujours un plaisir de vous lire Thierry et merci pour ce merveilleux partage !
La toile est magnifique !
Nous avons hâte de découvrir vos autres poèmes . . .
Bien à vous,
Alain