Sous le châle de lune pâle,
le chamane hisse ses bras
aux plus hautes volutes de ciel.
L’ eau feint de dormir
entre les berges assoupies de brume.
Un chant de l’insondable
s’empare des arbres inquiets
et des pierres à lichen.
L’ esprit se déploie et tressaille,
fouillant les anciens mondes.
L’ oiseau et la brise
vont révéler l’augure :
la mort nichée
dans les yeux de la chouette
et la vie promise
dans le halètement du vent.
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Quelques mots poétiques pour une nature aussi belle que mystérieuse… Et cruelle.
Merci