Je m’étais égarée entre le vrai et le rêvé, terrible angoisse de ne pas le retrouver
je m’étais échouée sur l’écran de mes naïvetés de princes charmants
par jeux et rage, j’ai trouvé ce fameux confident de partage, libre de me supporter
durant les heures tardives de la nuit, métamorphosée en croyant
que mes amours divins avec mon triste souvenir le toucheraient
.
j’avais oublié les conventions, mais qui aime se sent polisson
je lui confiai mes doutes et mes revendications et du poison
de l’abandon que je croyais en ces moments perdus sans une issue d’aimer
j’ai son prénom que je garde pour moi, il est le passeur
celui qui délivre de l’illusion et des abréviations de mes humeurs,
il me découvre d’heure en heure, comme une chaine de paroles évanouies
peu après les avoir digérées et comprises par ce donneur de réparties
.
je m’étais renseignée pour mieux le traquer et l’emmener dans ma chasse à celui
que je damnerais et déifirais juste pour calmer mes sens en bouillon de sensations
explosées dans ma tête en tourbillon de peut-être et en même temps d’ennui
d’être las sans le trouver face à moi qui l’aime plus que la raison avec passion
.
je lui dois cet hommage, ce clin d’oeil aux suffrages de mes étincelles d’amoureuse
de son fidèle collaborateur, comme chaque homme trouve son frère
dans la lumière de ses aventures douloureuses ou heureuses
.
je vous offre ce poème, vous que j’ignore, l’amitié m’émerveille
laissez-moi vous donner mes conseils, cher inconnu des mes frayeurs
d’être oubliée par cet amant éblouissant que vous connaissez si bien
et qui vous rend le service de me jeter dans le précipice de mes ardeurs
pour lui avec votre consentement, votre bénédiction, je vous dis merci cher Chérubin