la fumée de ma clope,
s’ envole, s’ échappe, s’ évapore,
à l’ ondulation, de ton corps,
danse , dans le vent que colporte,
je t’ imagine nue,
la lumière, descendant le long de tes reins,
titillant, le bout de tes seins,
caressant,toutes tes vertus,
oh toi, ma douce ingénue,par qui,
m’ arriva ce terrible, drame,
oh toi, qui a su abusé de tes charmes,
regarde moi, je te souris,
je t’ admire, te devine, te dessine,
toi, illumination de mes nuits sans fins,
toi, désolation de mon propre destin,
je chavire, m’ enivre, tu me destabilises,
j’ aime quand sur moi, ton parfum,
Ode aux creux de mes mains,
donne consistances, à mes fantasmes,
du salace au convenable,
je t’ ai offert mon âme damnée, bannie,
je voulais que tu conjures le sort,
mais tu as pris possession de mon corps,
tout mon être est asservi, assoiffé et avide,
je suis devenu le mal du mâle,
le mal de ma diablesse,
elle et toute sa tendresse;
elle et tous ses faciès,
elle, Reine des enfers,
mais elle danse toujours dans cette foutue fumée,
juste pour me dire qu’ elle ne m’ a pas oubliée………..
2017 ©ingrid B