Les absents – Alain Salvador

Face à tous mes absents je me sens démuni,

La solitude m’oppresse, il est lourd le fardeau,

La lassitude m’entraîne dans un sommeil profond.

Mes enfants sont allés faire à leur tour leur nid,

Mes parents m’ont laissé porter haut le flambeau,

Mes amis sont partis vers d’autres horizons.

 

Le temps qui court trop vite fait de sacrés ravages,

Et il a fuit sans moi me laissant sur la grève

Regarder s’éloigner, sans un retour possible,

Tous ces êtres aimés avec qui le partage

Était ma nourriture comme monte la sève,

Et mon âme comme mon corps me semblaient invincibles.

 

Les casiers de mon cœur sont maintenant bien vides,

Vous pouvez y entrer il n’attend plus que ça,

Vous n’y serez tassé il est bien assez grand.

Bien sûr sur  mon visage il y a quelques rides,

Mais je serai bien là pour vous tendre les bras,

Surtout ne tardez plus… Il court si vite le temps.

 

A.S.

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Alain Salvador

Alain Salvador (387)

Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.

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2 Commentaires
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Colette Guinard
Membre
10 janvier 2021 11 h 17 min

la solitude a disparue car votre amie est arrivée ,comme vous l’aviez souhaité!