La mésange – Colette Guinard

LA MÉSANGE

Petite mésange ,tu survoles ma terrasse
Tu as fait ton nid sous le toit de celle-ci
Chaque jour avec aucune angoisse,
Tu es venu apporter des feuilles, de la mousse
Pour y déposer tes œufs ,où se logent tes petits
Surveillant de très près la minette du Sandron
Qui déjà lève sa tète et guette le plafond.

Je te vois toi ,fidèle au poste ,tu te trémousses
Voltigeant avec précaution d’arbres en arbres
Toi bel oiseau d’une telle beauté,béni du ciel
Ton arrivée chez moi petit ange providentiel
Me comble de joie pour ce bonheur
Que tu m’as accordé ,c’est un grand honneur
Pour moi petite mésange grise et bleue qui avec audace.

Brave tous les dangers , je prêche pour ta paroisse
Que les anges la haut te protègent contre l’adversité
Dans ton envolée gracieuse , grâce aux dieux
Rien de mieux ne peut t’arriver que couver tes petits
Qui vont me réveiller chaque matin en piaillant
Moi, en merveilleuse compagnie avec toi et eux
Je vais de près surveiller et soigner ton appétit.

Parsemer de-ci de-là à la volée des gaines et de miettes
Jetées là devant moi sur la pelouse ,fraîchement tondue
Où les vers de terre s’en donnent à cœur joie
Ce spectacle de la nature ,se passe devant mes yeux
Me bouleverse , quoi de plus beau inventé par Dieu
Je remercie notre terre mère d’avoir toujours entretenu
Tous ces petits animaux et les laisser vivants ma fois.

Car ils ont été épargnés et sauvés dans l’arche de Noé.
Pour vivre en paix à présent avec ces mésanges si jolies .

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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Lucienne Maville-Anku
Membre
4 mai 2021 13 h 33 min

Est-t-il possible de parcourir les vers de ce beau texte plein de vie qui certes loue avec respect et grande humilité les merveilles de la Création, sans repenser à ces nobles paroles du Maître, je cite :

“Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux?”

Et ailleurs, dira-t-il, “vous valez bien plus que beaucoup de passereaux…”, dont les mésanges d’ailleurs sont de la même famille.

Quels beaux soins lui prodiguez-vous, à ce bel oiseau, avec tout son symbolisme, qui a choisi le toit de votre terrasse. Mais, est-ce surprenant ?
Ce poème est un spectacle de joyau. Merci, Colette.

Alain Salvador
Membre
4 mai 2021 9 h 51 min

Pascale le dit si bien… Il est beau à lire votre poème🐦.. Attention toutefois à la Minette, c’est si agile un chat… 🙀

Pascale Jarmuzynski
Membre
4 mai 2021 9 h 24 min

Qu’il est beau à lire votre poème en ce matin pluvieux ….
merci pour ce beau cadeau que je visualise en vous lisant.
Bisous amicaux Colette.