Je me vois encore enlacée dans tes bras
Corps à corps nous donnant le frisson
Au temps de nos quinze ans aux Lilas
Tanguer, sans nous poser de questions.
Trois stations de métro nous voilà arrivés
Devant ce grand café où nous allions danser
Une grande salle où la boule à facettes
Scintillait de mille feux au plafond en vedette.
Nous plongions au milieu du parquet qui glissait
Faisant attention et dès que la musique reprenait
Sur un rythme à trois temps dans un tourbillon
La valse nous emportait dans un envol de papillons.
L’orchestre entamait le tango que nous attendions
Résonnait d’un tempo où enchaînés l’un à l’autre nous étions en communion
La chanson « Sur le chemin de ta maison »nous embarquait
Dans des moments de désirs et de projets.
Texte de Colette Guinard
Colette, vous avez le don de réveiller les souvenirs. « Sur le chemin de ta maison/J’ai rencontré l’espoir », « Violetta », « Nuits », etc. « Des tangos y en avait des tas », comme le chantaient Caussimon et Ferré. Je les ai entendus, dansés maintes fois. Pas glissés et déboités… Mais c’était le monde d’hier ! N’est-ce pas ?
Magnifique survivance ta mémoire vivement et musicalement affective chère Colette !
Et bien redanse maintenant !
Merci, Colette, pour ce beau partage qui fait revivre des instants formidables !