Nous venons de franchir de l’année le sommet
Et les journées s’étirent en heures paresseuses
La nuit dans son exile royalement se vêt
D’une traine brodée d’étoiles lumineuses
C’est le mois de César, mois des révolutions
De trois jours glorieux tu fis feux d’artifices
Le soleil au zénith attise nos passions
Etanche notre soif de tous ces sacrifices
Petite sœur de Junon, ivre de liberté
Tu jettes soudainement sur les routes brulantes
Ceux qui veulent retrouver leur authenticité
Se purifier le cœur de passions encombrantes
Juillet offre son ventre aux caresses du soleil
Se laissant féconder par son ardent désir
Promettant pour l’automne des vendanges vermeilles
Et des fruits savoureux que nous pourrons cueillir
L’été déjà s’épuise, la lumière pâlit
Le jour cède aux avances de l’astre de la nuit
Auguste triomphant a sonné l’hallali
Juillet, fleur annuelle, de peur s’évanouit
belle évocation de ce mois. Dommage qu’il n’y ait plus de saison
belle évocation de ce mois. Mais dommage qu’il n’y ait plus de saison !