Je suis une étincelle au tonnant de l’orage,
le cri d’un nouveau né dans un siècle de rage,
un bouclier de paille au milieu d’un combat,
un peu de ce brouillard qui ce matin tomba.
Je suis dans l’ouragan l’opinion de l’averse,
une seule seconde au temps qui se déverse,
la brindille, un fétu sous tutelle d’un bois,
le naissant d’un ruisseau dans le fleuve qui boit.
Je suis un grain de sable où règnent les montagnes,
fragile Finistère oublié des Bretagne,
une mourante vague au large d’Ouessant,
le souffle d’un oiseau contre les rugissants.
Je suis peut-être moins si ton vide m’entrave
faisant sur mon chemin ce qui brise l’étrave
d’une coque de noix, une barque, un esquif;
mais tu peux m’éviter le dangereux récif.
Alors je laverai chaque affront douce reine
et ce sang rougissant ta robe souveraine;
si tu m’anoblis roi par un de tes regards,
si tu ouvres ton cœur empli de mille égards.
Merci pour ton passage Véronique… Les mots, les couleurs ou les notes n’appartiennent à personne ou à tout le monde et même un théme peut être repris par chacun après c’est l’interprétation qui en est faite qui donne les différentes tonalités…Et puis le fond de ce poème n’est pas la bretagne ou le finistère mais plutôt l’humilité devant l’amour
J’aime et j’adore la Bretagne et le Finistère en particulier, terre sauvage et vrai ! je vais publier un poème sur le même thème si Arthy le permet…. juste pour vous montrer que, oui, les mêmes oisons peuvent nous visiter à des heures différentes, donc nous inspirer différemment. Aucune compétition, juste pour répondre à votre commentaire qui m’a fait grand plaisir. Merci Arthy !