Un homme pleure…
Allongé sur un banc sous le soleil ardent
Oublieux des passants un homme est là, pleurant,
Tel un pigeon d’argile, cible bien trop facile
Dans son cœur si fragile, elle a mis dans le mille.
L’Amour qui l’a touché et tant émerveillé
Qui lui a tout donné, y compris un bébé,
Au comble du bonheur dans cette amour douceur
Il le vivait sans peur, y mettait tant d’ardeur.
Et vint le désamour, elle avait le cœur sourd
Il n’eut aucun recours, il laissa libre cours,
À son indignation, frisant la déraison
Quand sa voiture marron vint heurter le camion.
Lorsqu’il reprit conscience la mort lui fit violence
La petite « Constance » morte en son absence,
Sa femme Éléonore et ses longs cheveux d’or
Avait quitté son corps, c’était un mauvais sort.
Allongé sur ce banc, l’homme pleure doucement
Et ses gémissements il n’en est pas conscient,
Sa souffrance est de celles qui se font éternelles
Et son âme chancelle tant « sa nuit » est cruelle.
Il ne lui reste rien, qu’un immense chagrin
Qui l’assaille le matin, l’accompagne en chemin,
Et cet homme qui pleure ne voit plus de lueur
Au tunnel de son cœur, il n’est plus que douleur.
Régina Augusto Auteure.
Texte protégé.
Certains évènements pénibles nous marquent, à vie ! On arrive parfois jusqu’à se culpabiliser alors que, cela ne sert à rien ; il faut reconnaître cependant que ce n’est pas facile ! Merci, chère amie, pour ce partage poétique émouvant !