Tempête – Colette Guinard

TEMPÊTE

Les arbres ont la tremblote
Par ce temps glacial un vent souffle
En rafale, il siffle fort entre les branches
Sur la rivière , le bois mort flotte

Et glisse, en tourbillonnant rapidement
Vers une mer qui les attend ,déchaînée
Où les vagues, se briseraient sur la plage
Pour retrouver, cette accalmie souhaitée

Cet ouragan souffle, telle une avalanche
Prêt à déraciner, ces longs géants
Implantés dans ce parc, depuis des ans
Qui résistent ,fortement ce dimanche

Et soudain, plus de bruit, silence
La bourrasque s’est assoupie
Les arbres fiers, en puissance
Se redressent enfin, tels des génies

La nuit arrive, tout reprend sa place
Ravis de pouvoir, rejoindre Morphée
Nous reposer sans angoisse
Dans ses bras enfin, du vent libéré

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (880)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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2 Commentaires
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Lucienne Maville-Anku
Membre
26 janvier 2021 17 h 49 min

Il est beau votre texte poétique qui rapproche de la nature. Je le lis et l’apprécie au sens imagé que je lui trouve, avec ces vers vers forts et parlants, et la belle image du silence à l’œuvre. La paix s’établit :

“Et soudain, plus de bruit,
silence
La bourrasque s’est assoupie”

Alain Salvador
Membre
24 janvier 2021 11 h 55 min

Colette, je me suis tellement plongé dans votre récit que j ai dû me tenir à un poteau pour ne pas m’envoler !!!!!