Demeure la paix réelle – Lucienne Maville-Anku

J’avance dans l’espérance De ma foi elle est l’ancre. Ma vie est à son port Un bateau attachée Là, en paix je repose La crainte de moi s’éloigne. Je m’éloigne de la crainte. Je repose dans la paix. L’artificiel périt. Demeure réelle la paix Dans l’épreuve du vent Quand tout est agité La paix réelle … Lire plus

Si je m’envolais – Lucienne Maville-Anku

Aujourd’hui Mon âme pourrait M’être redemandée Aujourd’hui Je pourrais partir aussi Aujourd’hui Mon âme pourrait M’être redemandée Je pourrais m’envoler Si je partais Si je m’envolais Vers d’autres cieux J’irais Un autre lieu J’explorerais Si je partais Si cela était Si je démenageais Une meilleure demeure J’habiterais Et de nouvelles joies Je connaîtrais Si je … Lire plus

À muser dans l’antique galerie – Christian Satgé

Le long d’un corridor laissé, à dessein, dans l’ombre,Une théorie de portraits de famille sans nombre,Qu’on ne verra jamais aux cimaises des musées,Dort en enfilade, alternant avec des massacresDe cerfs supportant les hamacs poudreux, usés,D’aragnes défuntes et des trophées à l’odeur âcre,Rappelant chasses oubliées, temps disparus,…Dans la pénombre, je côtoie ces inconnus. Le port trop … Lire plus

L’étranger – Oscar Main-Morte

Le manoir accueilli ce soir Un étranger péniblement vêtu Légère soie crasseuse en plaid noir Abimé d’une tempête farfelue Les bons samaritains demeurant fiers Ne sont pas coutumes de nos jours Mais la richesse, elle, parole de prêtre Accueillit le malheureux sur un tapis de velours L’étranger gémi, rit ou pleur-t-il ? Impossible de le … Lire plus

Ce coeur…..- Ilef Smaoui

Ce cœur n’a pas de problème géométrique Mais a toujours un petit poème féerique Ce cœur n’a pas besoin d’un plus calorique Dans tous ses coins l’énergie est historique Ce cœur exerce sur l’esprit positive influence Ce dernier respire nuance de la tolérance Ce cœur verse dans l’esprit sa quintessence Ce dernier signe toujours pacte … Lire plus

L’être à L’eau – Val Reval

Que dire de supportable après tout ce massacre Face à face de part et d’autre du précipice creusé Ma voix saura-t-elle sans faillir jusque-là se porter L’amertume sourde lasse et jadis invaincue S’immisçait importune comme un hoquet têtu   Depuis la tendre enfance naturellement je t’aime Aussi léger qu’il fait beau bleu soleil ou pluie … Lire plus