Reproche
Les mots ne sont que maux,
Ils n’obsèdent que l’ego,
Ils ne sont que blessure,
Blessure à l’âme qui perdure.
Je ne sais quel est le mot,
Qui de mon esprit s’obstrue,
Mais je sais que pour autant,
Il se promène inconscient.
Que me vaut d’aimer les autres,
Si ces mêmes autres ne m’aiment pas.
Ils se cachent à l’orée
De leur propre satiété.
Ils me jugent, ils me critiquent,
Mais eux, dans leur vie cynique
Sont des âmes tout de bien,
Perfide à tout va : ces chiens.
Valent-ils un soupçon de peine,
Ces Hommes te mettant en haine,
Entrave de ton esprit,
Tous ces mots en toi enfouis.
Et de là revient vers nous,
Et ce bien fondé avoue,
Qu’à tort jamais t’oublieras
Que ce gentil scélérat
Est le pire des tracas,
Où se cache malveillance,
Où se dissimule parias
Qui, souhaitant de vous absence :
EN BROYANT VOTRE CONSCIENCE.
Hervé Outil