Rencontre pour la Vie – Erwan Le Faucheur

Rencontre pour la Vie.

J’ai pas envie de vous écrire un truc chiadé qui fait pleurer dans les chaumières la ménagère.

J’ai pas envie non plus de décrire un passé qui ne fait que chialer lorsque la lumière s’imbibe des éthers.

Je voudrais vous dire la passion pour ma bien aimée, celle qui n’a jamais renoncé, malgré nombre excès de mes excès aux interminables silences.

Je voudrais vous dire notre union, même si je n’aime les a jamais,  m’a fait l’effet de stabilité pour un peu moins délirer dans mes utopies tout droit vers l’errance.

Je peux même pas  écrire comment je l’aime, décrire ce sentiment, ardemment en moi la parole ne se lie aux ressenties.

A peine mourir sur le papier notre Eden, en finir des ressentiments, le vent nous portera pour l’envol de nous unis pour un infini.

 

Putain ! Ah, ouiè, je suis grossier ! Mais comment vous dire le politiquement correct m’ennuie à mourir.

Et oui ! Vous savez pas ! Avant elle, mon amante, ma vie n’étais qu’ennui avec juste la poésie pour moins souffrir.

 

Merci l’amour de toute une vie, elle, qui m’a donné nos infinis.

Merci, pour toujours je ne sais pas mais au moins pour notre éternité, un éclat non défini.

Et puis si tu veux continuons encore un peu avant de ce maudire histoire de construire quelques beaux souvenirs.

De mes yeux amoureux sur ton corps avant d’être vieux pour en rire les soirs avant de dormir, un dernier soupir.

D’années en années à tes cotés construire un foyer, apprendre à s’aimer, se détester et parfois nous oublier.

Enculé de quotidien qui a voulu nous séparer, nous détruire, broyer ma seule vérité, ma seule foi. Celle des unités !

 

Pardonne moi de ne savoir t’aimer comme je devrais mais j’avance, j’en ai  envie, de me retrouver, dans tes bras apaisés.

Lorsqu’il n’y avait plus l’espoir, effacé, ils m’ont cassé dans l’enfance bien avant nous, tué une fois, pour renaître écorché et marcher sur les brasiers.

Toujours se détruire plus vers le bas pour préserver l’autre de toute cette colère, cette haine, qui m’enchaine non pas au passé mais de l’amour timide, timoré.

Se laisser séduire des riens comme les autres amères avec leurs peines malsaines qu’ils aillent crevés dans leurs vides de sens, de sentiments, aux egos centrés.

 

 

 

Ma chérie suivant tes envies envolons nous le cœur  léger, le poing levé pour cracher le bonheur de notre vérité du partage, de la sincérité, du réfléchi, du respect … de tout le mépris pour eux dans mes yeux.

02/06/17

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