Les mains du pianiste – Alain Verdure

LES MAINS DU PIANISTE

J’étais auprès de lui, je regardais ses mains,
Elles caressaient les touchent avec tant de douceur,
Et la délicatesse d’un tissu de satin,
Que je partais alors dans un profond bonheur.

Dans le bruit incessant de la foule qui vivait,
Malgré le brouhaha qui grondait près de nous,
Restait que le piano que mon cœur entendait,
Et j’étais seul au monde, ça peut paraître fou.

Je regardais ses mains, des oiseaux qui s’envolent,
Deux hirondelles qui dansent aux caresses du vent,
Ou des enfants qui jouent dans une farandole,
La prairie qui s‘éveille un matin de printemps.

Je regardais ses mains, les voiles d’un bateau,
Que l’on voit balancer au bout de l’horizon,
Un peu comme une tache au milieu d’un tableau,
Que le peintre a posé dans un léger frisson.

Je regardais ses mains, elles volaient simplement,
Comme au matin d’automne la feuille qui s’évade,
Qui tournoie joliment puis se pose un moment,
Avant de repartir terminer sa balade.

Je n’entendais plus rien, que le son du piano,
Je ne voyais plus rien, que les mains qui dansaient,
Je n’ai pas entendu les cris et les bravos
Des gens qui m’entouraient, et qui applaudissaient.

Et puis il s’est levé et il a disparu,
Emporté par la foule com’ le dit la chanson,
Je n’ai pas eu le temps, com’ je l’aurai voulu,
De lui dire un merci, pour autant d’émotions.

(alain/Poésie25)

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1 Commentaire
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marie-christine bossis
marie-christine bossis
Invité
8 mai 2015 6 h 49 min

très romantique mais sentiments si vrais::