Petite fable affable
Un nasique faisait la cour à la guenon
Tortillant de la croupe et claquetant du pas,
Laquelle ne savait que lui dire : « Non !… NON ! »,
Dandinant de la croupe et redoublant ses pas.
« Ne vaut tripette qui a un si gros pif,
Remuant de la croupe et enfilant ses pas,
Qui a regard d’escopette et poux dans les tifs,
Tanguant de la croupe, hésitant trop dans son pas ! »
Alors le singe par sa Belle bafoué,
Posant enfin sa croupe et lorgnant ses appâts,
Lui dit ces paroles claquant comme un fouet
Avant de tourner croupe et d’aller à son pas :
« Ma foi, si on s’était arrêté à l’aspect
Repoussant de l’huître, aux trait suspects,
Aurait-on découvert la sublime beauté
De la perle nacrée qu’elle aime à mignoter ?! »
© Christian Satgé – mars 2017
La beauté peut cacher parfois de bien vilaines choses et vise et versa..
Il faut gratter pour voir..
Anne
Il faut avoir la force de dépasser l’écorce et trouver la beauté réelle la beauté éternelle , j’aime ce qui est énorme dans le fond beaucoup plus que celui dans la forme , bravo poète !
la beauté est surement à l’intérieur mais en l’occurence la laideur se voit bien à l’extérieur, comme chantait Gainsbourg : “la beauté cachée des laids, des laids, se voit sans délai” ceci dit entre “nasiques” l’amour doit pouvoir se concrétiser. Belle plaidoirie contre la laideur Christian ! merci Bonne journée !
MARIE
La beauté n’est elle pas à l’intérieur ? .Bonne journée Christian