l’eau, le vent, le feu – Georges Cambon

Un filet  de sang sur tes lèvres, de toi praticienne

Nous avons appris à être des poètes au firmament.

Écoute le vent, divinité terrible, prince du tourment

Qui trahit son génie pour de jeunes péripatéticiennes!

 

Tout se consume lentement dans ce pâle dénouement

Monstre à l’orgueil brutal, je nais de ma déchéance,

Mais mon corps vieillissant veillé  par un amant

Pleure de légendes noires et d’ombres sans importance!

 

J’ai vu au fond  du trou, la rage de mon infirmité

Tout se consume lentement, le temps rend suspicieux

Qu’un troupeau de hyènes en rut se plait à visiter.

Voici le feu qui me titille sournois et malicieux!

 

 

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1 Commentaire
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Anne Cailloux
Membre
10 février 2019 21 h 28 min

Tellement vrai
que dire de plus..
Bravo
Anne