Jeunesse éphémère… – Harmonia Messidor

boa8twan

Rose parmi les roses du jardin

Muse du peintre ou de l’écrivain

Épaules dénudées, cheveux au vent

 Dans la lumière de l’instant

Sous ton ombrelle, dans ta robe de dentelle

Te voilà jolie petite demoiselle

Aussi belle que la rose du matin

Visitée par le souffle divin

Ton port de reine, ta taille de guêpe

Fait tourner bien des têtes…

Tu soulèves tes jupons avec élégance

Le coeur léger, rempli d’insouciance 

Tu crois la beauté éternelle

Et ta jeunesse immortelle

Petite, profite, profite

Le temps passe beaucoup trop vite

La beauté est éphémère

Personne n’en fait mystère…

 

©Harmonia.Messidor

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Harmonia Messidor

Harmonia Messidor (18)

Enfant, j'ai toujours aimé la lecture, elle me permettait de voyager et de pénétrer dans le monde imaginaire des auteurs... Très souvent, je redoutais la fin de l'histoire où la magie du récit s'arrêtait. J'avais besoin de vivre mille et une aventure : rêver, rire, souffrir... Les livres me passionnaient, j'aimais non seulement les lire, mais les toucher, les ouvrir, les refermer, et sentir l'odeur du papier. Ils furent mon univers et me permirent de découvrir un monde inconnu, qui allait très vite se transformer en nécessité absolue...

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9 Commentaires
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Jean-Marie Audrain
Modérateur
10 mars 2017 10 h 47 min

Je relis ce bohème avec un indicible bonheur
Un des fleurons de ce site !
Texte et image

Yvon Gutierres
Membre
15 janvier 2016 21 h 22 min

Un poème qu’on à plaisir à lire, on pourrait mettre une jolie mélodie dessus , c’est magique et fort bien écrit.

Merci pour ce plaisir apporté, j’ai beaucoup aimé

Mes amitiés

Yvon

Véronique Monsigny
Membre
15 janvier 2016 17 h 52 min

c’est magnifique et je regrette que tant délicatesse se fasse rare de nos jours, ou le temps passe… encore plus vite que du temps de Ronsard ou… Juliette Gréco. Merci Harmonia, c’est magnifique !

Brahim
Invité
15 janvier 2016 16 h 09 min

“Le temps s’en va, le temps s’en va, Madame
Las ! Le temps non, mais nous nous en allons
Et tôt serons étendus sous la lame
Pour ce, aimez-moi, cependant qu’êtes belle”
disait l’immense Ronsard dans “Je vous offre un bouquet”. Ce que tu écris est plein de bon sens. J’espère que les lecteurs en tireront profit.

Merci, chère amie, pour ce généreux partage !

Amitiés
Brahim