Dans un ciel de pluie,
j’y invite le soleil
avec ses perles d’or
damassées de lumière,
ses rayons circulaires
qui m’éblouissent
comme un phare
affrété sur la mer.
Sous mon ciel de pluie,
j’arrête le bitume
écartelé de pierre
et de garrigue.
Et les pavés d’or
de mon sentier de rocaille
forment comme
les écueils de l’enfance.
S’y reflètent les espoirs blessés
de mes rêves avortés
et ma démarche chaloupée
de funambule effarouchée.
Car je titube
dans mon ciel intérieur
avec l’espoir secret
de renaître un jour,
à l’aube blessée.
© Alix Lerman Enrique-03/05/2018
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