« Quand les souvenirs s’en vont, ce sont les autres, parfois, qui un jour vous connaissent mieux que vous-même »
(Annie Girardot)
ANNIE
Au vent des moissons et orages d’été, mourir d’aimer.
Visconti, Lelouch, Audiard, Zidi, Carné…
Vivre pour vivre, que de souvenirs, souvenirs !
Adulée puis oubliée, dans la tourmente et la zizanie,
Le courage sans conteste de dire encore « Merci la vie »
☆
Oubliant peu à peu, qu’elle avait été oubliée.
Jusqu’à l’oubli même de s’en être confiée.
Revenir dès lors en arrière, au jour où la vérité nous fût dévoilée.
Quand les pétales de la mémoire s’en vont,
Quand la marguerite acclamée, s’effeuille,
« Oublier tout simplement, que l’on a oublié ! »
☆
Prisonnière d’une autre dimension,
Sans même pouvoir se donner un nom,
Sans même pouvoir retrouver sa maison,
Entre tristesse et résignation,
Perdre à jamais le sens de toute décision.
☆
Si le temps n’existe plus,
Si les visages se sont effacés,
Si les souvenirs ont disparu,
Et quand l’euphorie cède parfois la place aux larmes,
Poser alors cette dérangeante question,
« Qui devient-on, de quoi avons-nous peur ? »
☆
L’étoile que j’avais admirée, un jour pourtant s’en est allée.
… Sans même se rappeler qui elle avait été.
L’étoile que j’avais admirée, un jour pourtant s’en est allée,
… Retrouver ce firmament, où elle avait brillé.
☆
Là-haut, paraît-il ! C’est un peu la bande à Bonnot.
Là-haut, dit-on ! Elle a rejoint Louis, Jean-Claude et Lino.
Et puis, quand deux femmes de courage se rencontrent,
Françoise redevient Annie.
… Mais pour un rôle désormais, aux couleurs de l’infini.
Un bel écrit pour une grande Dame qu’était notre Annie …
Merci et belle journée à vous.
Un bien bel hommage !
Barbegrise
Oh! Annie prisonnière d’une autre dimension ,elle s’en est allée rejoindre les étoiles ,elle cette si belle étoile que j’ai tant aimée qu’elle repose en paix dans ce voyage où elle a rejoint Louis, Jean-Claude et Lino.Merci infiniment du partage cordialement Colette Guinard
Ainsi
Larmes d ’ euphorie
Créent l ’ arc- en ciel
De l ’ infinie étoile
S ’ allume l ’ amour.
La moisson persiste
Un oubli s ’ enferme
Le visage se range
Joli vent l ’ emporte.