Le vent triste gémit au-dessus de son corps Les rafales de souvenirs mêlent à peine ses cheveux Et lacèrent d’échos vivants mon cœur sans courage Les doigts dans la serrure ma porte sera fermée Au matin les clochers répéteront sans cesse Les airs gris du dimanche au-devant de l’église Imposture cloitrée dans une autre moi-même … Lire plus
Ce coup d’œil subreptice glissant à la dérobée M’aurais-tu souffert trop longtemps Imprégnée du parfum des remords d’hier Se ravive la plaie de l’insensé vaincu Goûteuse effrénée des espaces Passante silencieuse intrépide et inquiète De vivre le mirage le danger de l’esquive L’œil fiévreux perçant l’écorce assombrie Fuis anguille souveraine l’affolante lueur Ombre … Lire plus
Alors que je regarde en arrière et que mille souvenirs remontent à la surface, tandis que mes yeux se voilent pour laisser progressivement place à cette obscurité bienvenue, après avoir enduré mille souffrances dans l’espoir de te plaire, je ne peux empêcher mon esprit d’errer sur la route des souvenirs et des illusions. Je ne … Lire plus
ATTENTE Au jardin du bonheur , J ‘ai cultivé ma fleur , Sans épine ni ronce , Douce odeur de l ‘annonce . Ce léger souffle en moi , Me pousse vers la joie . En rondeur et douceur , Mon corps , mon cœur frissonne . Tout ce bouleversement , Glissera lentement … Lire plus
Poésie ravagée à l’écart des sources De la lucide et foudroyante habileté De l’invincible et pesante réalité De la volubile et déferlante sensibilité Toutes maîtresses irremplaçables Poésie que nourrit cette folle prostration du cœur fragile Qui reçoit sans apaisement chaque souffle chaque silence Que les mots meurtris écorchent face à la vie S’assaillir et se … Lire plus
Petite fable affable En ce Bas Moyen-Âge sale et ombreux, Oncques ne vit un marmiton plus amoureux, Non de l’accorte jeune fille de la salle De sa taverne, ce n’serait pas sulfureux, Ni d’une très belle ou quelconque commensale Mais de la jolie épouse du maître-queux, Madame la cabaretière soi-même. Mais son mari est un … Lire plus
Quand le jour s’enfuit, les yeux à moitié fermés, à mesure qu’avance la nuit, elle se laisse aller, son regard posé sur lui sans être gênée malgré le vent, la pluie depuis la matinée. Quand le jour s’enfuit, elle attend un baiser à mesure qu’avance la nuit , sur ses lèvres mouillées par cet homme qui … Lire plus
Il y a longtemps de cela, lorsque le Monde était jeune, les Dieux ont décidé qu’un jour, ils créeraient la plus belle créature qui puisse exister sur Terre. Alors, de l’Aube des Ages à nos jours, ils ont fait de multiples tentatives en ce sens. Et, d’Hélène de Troie à Cléopâtre, d’Adriana Karembeu à Angelina … Lire plus
Je les écris mais ne sais te les dire, Les doux mots pour dépeindre ta beauté : Seul l’amour fort parvient à la décrire ; Tout se ternit dans la normalité. Merveilles et monts, ton corps me révèle. Tes cheveux, au parfum de chaude brousse, Sur tes seins et tes épaules emmêlent Leurs longs fils bruns … Lire plus
Amour Mirage Amour mirage, Ö ! Amour ta silhouette, Se faufile en vedette, Ta sensibilité éblouit l’âme. Amour mirage, Sous la robe de la nuit, Tu visites l’âme divine, Sur les pointes des pieds. Tu déposes tes ailes, Au seuil du désert, Tu avances comme Un faisceau de lumière. Sous le … Lire plus
Ni des mots mélodieux Ni le nom de mon Dieu Je ne dirai rien De nos Amours, De nos Plaisirs, De ta Beauté De la Haine, De ces démons insidieux Je ne dirai rien Mon âme pleure Mon coeur souffre Je ne parlerai pas Non je ne dirai rien! Luciano
De mes envies, j’en ai fait ma vie; De mes amours, je me suis fait troubadour. De mes espoirs, j’en ai fait un miroir. De mes chagrins, je me suis fait pèlerin. De mes détresses, j’en ai fait des tendresses. De mes rancunes, j’en ai fait des lacunes. De mes poèmes, j’en ai fait … Lire plus
Je ne m’enfuis pas, je pars. Non je ne m’enfuis pas je refuse le combat Qui dure trop déjà et qui nous blessera, Ce que tu aimes toi, ne sera pas mon choix Je n’ai aucune joie à ce jeu contre toi. On ne gagnera rien sinon briser le lien Qui toujours me … Lire plus
Quand la terre s’éveille, dans quelques bruissements de draps. Seul, tout seul, je l’épie. Tel une vierge, timidement, discrètement, découvre ses secrets. Seul, tout seul, je l’admire. Elle m’entoure d’une ombre blanche, M’entraîne dans une farandole. Seul, tout seul, je danse avec elle. Des muses aux voix mystérieuses De Victor Hugo se souviennent, Et … Lire plus
Petit fable affable sur une idée de Françoise & Adrien D’après la Fille de Jean de la Fontaine, Livre VII, 6 Margot si parfaite et altière, Choisira ami ou mari Comme robe ou collier : il faudra, sans manière, Qu’il la valorise aux yeux des femmes d’ici Et qu’il soit éphèmère aussi,… Riche, parlant … Lire plus
Ta Beauté peut s’écrire mais oralement elle est indicible; sa perfection échappe à des regards trop distraits. Les courbes de ton corps attisent mes désirs, le feu de ton regard me brûle le cœur. Tes longs cheveux bruns qui te descendent sur les épaules et jusque sur tes seins bien fermes, se teignent de … Lire plus
C’est lorsque je lis au fond du cœur que ce feu intérieur qui couve en permanence en moi est emporté par ce flot d’émotions dont tu es la propagatrice. Moi qui ne suis qu’un humble parmi les plus humbles, je m’abandonne volontiers aux charmes dont tu es la détentrice. Je déclame ouvertement les mille mots … Lire plus
Nos peaux à la douceur d’un nouveau né, de vagues se couvrent. Regrets du temps passé, cicatrices de nos souffrances, elles s’aiment d’amour. Telles une symphonie inachevée, la nuit, elles créent des rêves , une mélodie qu’elles ne peuvent oublier. A l’aurore , elles se reconnaissent Et d’une caresse s’aiment de tendresse. Luciano