Pour eux …. – Pascale Jarmuzynski

 

 

Dans la pâleur matinale de la grande ville,
il avance d’un pas lourd et fatigué …
Une porte cochère lui offre un abris dérisoire,
il porte à sa bouche son litre de réconfort
qui lui apporte une illusoire chaleur …
Le brouillard tenace l’envahit d’une humidité collante …
Il baisse les paupières et songe ….
qu’il y a peu de temps encore,
la Vie le protégeait, le sécurisait
dans son quotidien heureux et serein …

Mais aujourd’hui tout est fini …
La chance a tourné,
il se retrouve seul,
l’espoir l’a quitté,
sa seule compagne est la peur ….

L’automne est l’avant garde de jours et de nuits difficiles
pour ceux qui n’ont plus rien …..

PJ 2000

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Pascale Jarmuzynski

Pascale Jarmuzynski (79)

Je suis née le 20 juin 1955 à Lyon, d'un papa Polonais et d'une maman Jurassienne. après 27 ans d'un mariage difficile, je suis partie de la maison le 31 12 2001, lentement je me suis reconstruite et j'ai retrouvé un nouveau compagnon ... et la Vie s'écoule tranquillement ... J'ai eu 3 enfants qui ont maintenant 46, 45, et 40 ... ils ne me rajeunissent pas (sourires ...) ... ils m'ont fait le cadeau de 4 magnifiques petits enfants dont l'aînée vient de fêter ses 18 ans .... (hou lalala) ...
Je navigue entre l'Isère et le Jura où se trouve mon p'tit coin d'paradis ....
J'aime chanter, danser, organiser des fêtes de famille, recevoir des amis.
Nous marchons beaucoup dans les montagnes Isèroises ou Jurassiennes.
Et j'aime aussi le chocolat ... et le champagne qui fait pétiller les yeux ... (sourires)

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11 Commentaires
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Colette Guinard
Membre
5 octobre 2021 9 h 56 min

La misère ce fléau

PAUVRETÉ
La pauvreté envahie nos villes
Alors que celles-ci scintillent
De multiples richesses
Dans ce monde qui progresse
Tandis qu’aux pieds des réverbères
Placés là pour éclairer la misère
Des enfants souffrent dans le froid
Alors qu’ils devraient être rois
Ils pleurent des miettes de bonheur
Et sont les naufragés du malheur
Voir ces humains mendier leur pain
Remplit mon cœur de chagrin
Notre planète si fertile
Pourrait devenir terre d’asile
Pour tous ces êtres dans le besoin
Ne dites pas « nous n’y pouvons rien »
Quand il suffit à chacun
D’ouvrir la porte de son cœur
Pour apaiser la douleur
Et rendre à ces enfants leur honneur
Faire preuve de solidarité
Dans un amour partagé
Tendre la main oublier son moi
Et leur donner au moins une fois
Ainsi par ce geste délibéré
Nous retrouverons notre dignité
Notre raison d’exister
Celle d’apprendre à aimer
Texte de Colette Guinard 1993

Alain Salvador
Membre
4 octobre 2021 20 h 28 min

bien triste tout ceci…

Lucienne Maville-Anku
Membre
4 octobre 2021 19 h 58 min

Touchant. Très touchant et interpellant.
🪶 Merci, Pascale, pour ce partage au ton…dramatique qui fait réfléchir.
On ne peut ne pas penser à eux…tous.

“Il baisse les paupières et songe ….
qu’il y a peu de temps encore,
la Vie le protégeait, le sécurisait
dans son quotidien heureux et serein …

Mais aujourd’hui tout est fini …
La chance a tourné,
…”