Je passerai au travers du temps
Comme ce corps qui m’abrite
Juste pour quelques instants
Comme ce monde qui périclite.
Au crépuscule je me souviendrai
De cette aube qui m’angoissait.
Dans cet espace si confiné,
J’y vécu pour en crever l’abcès.
J’abandonne mon âme morose
À tous ces rêves recousus, désuets.
Et c’est dans la nature des choses
Qu’elle s’effrite et que tout renaît.
Mon Dieu faite de moi un pénitent.
Afin que mon esprit dans cet ailleurs
Vous reconnaisse, vous rêve patent
Que je cherche au travers ma noirceur.
201…
J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.
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Bel écrit d’espoir.