La femme – Pierrick Dubras

Tout commence par ses yeux
Rieurs, coquins, si merveilleux,
Qui semblent abriter secrets,
Douleurs, joies, affabilité.

Par la suite, on descend
Le furieux et blond torrent
De ses cheveux aériens
Qui flottent jusque sur ses seins.

Au dessous d’un cou de reine,
Elle se présente sereine,
Cette divine poitrine
Qui émerveille, coquine.

Suit une chute de reins,
On aime suivre ce chemin,
Il nous hypnotise même,
Ce long sentier blasphème.

Au bout, un secret bien caché,
Une fleur toujours désirée,
Jamais, jamais par moi cueillie,
Gardée jalousement, ma Mie.

Toutes ces merveilles portées
Par des gambettes fuselées
Qu’elle cache avec gêne,
Par peur d’œillades vilaines.

Mais qui la connaît sait bien
Qu’il n’existe vraiment rien
De plus charmant, passionnant
Que son cœur si compatissant.

DUBRAS Pierrick,
18 septembre 2020,
À Boulazac,
6h47.

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