…
Flot d’une nature morte
Le glas n’est pourtant qu’un mot.
Sachez écrire Érato,
Elle a la clé de la porte.
…
——————————————————————————
…
Les ondes de mandoline
Saignent sur la berge grise,
Elles jouent le chant du spleen
Afin que je cicatrise.
Je pars, ma porte est ouverte,
J’ai trouvé ma renaissance.
Une clé perdue dans l’eau verte
Et qui enivre mes sens.
…
—————————————————————————–
…
Assis sur un banc,
Rêvant, je jetais
Du pain de mie blanc
Aux oiseaux de mai.
Dans ce parc désert
Je me sentais bien.
Un paradis vert
Me dirait certain.
…
—————————————————————————-
…
De la monotonie
Pour écrire un prélude
Aux beautés d’une nuit…
Un sein que je dénude,
Un baiser que tu donnes,
Une ombre sur la Lune,
Qu’importe, c’est l’automne
Qui m’offre mon amertume.
…
————————————————————————–
…
Ton regard est une prison dorée
Où mes yeux se réfugient sans cesse
Et j’y vois toujours comme en plein été
Notre amour dans un reflet de tendresse.
…