Extraits 2 – À l’ambre de Sélénie – Denis Trubert

Flot d’une nature morte

Le glas n’est pourtant qu’un mot.

Sachez écrire Érato,

Elle a la clé de la porte.

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Les ondes de mandoline

Saignent sur la berge grise,

Elles jouent le chant du spleen

Afin que je cicatrise.

 

Je pars, ma porte est ouverte,

J’ai trouvé ma renaissance.

Une clé perdue dans l’eau verte

Et qui enivre mes sens.

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Assis sur un banc, 

Rêvant, je jetais

Du pain de mie blanc

Aux oiseaux de mai.

 

Dans ce parc désert

Je me sentais bien.

Un paradis vert

Me dirait certain.

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De la monotonie

Pour écrire un prélude

Aux beautés d’une nuit…

Un sein que je dénude,

 

Un baiser que tu donnes,

Une ombre sur la Lune,

Qu’importe, c’est l’automne

Qui m’offre mon amertume.

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Ton regard est une prison dorée

Où mes yeux se réfugient sans cesse

Et j’y vois toujours comme en plein été

Notre amour dans un reflet de tendresse.

Viktor Oliva le buveur dAbsinthe ca 1890

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